“venu le salut.
LOL. XVI
Nouvelles de | L'Association
La St-Jean-Baptiste à Castor gur l'invitation spéciale de M. le D curé J.-J. O'Halloran, le RP. J. For- À er, SJ, se rendait à Castor, le ven- É credi, 23 juin. À ï: lendemain, il avait une entrevue D vec M. Aurèle Marcil, ancien membre A de Exécutif de l'A.C:A. et l’un des D membres les plus actifs du mouvement français. I1 rendit également visite à À quelques familles de Castor et de Notre- pDame-de-Savoie. Dimanche, le P. Fortier donna le ser- M mon de la St-Jean-Baptiste à Castor, A aa messe de 9 heures, puis à la messe D de 11h30, à Notre-Dame-de-Savoie. NH Le soir, après le salut, réunion fran- Louise à la salle de l'école Thérésetta, de D castor. On chanta d’abord O Canada. puis le P. O’Halloran se dit très heu- M eux d'avoir invité le P. Fortier pour Du célébration de la St-Jean-Baptiste M: Castor. Le P. Fortier explique alors M jorganisation de Radio-Française-Ed- Émonton, et il demande aux Franco- Pi Aiberteins de Castor de rétablir leur Mcercle de l'A.C.F.A. M. Aurële Marcil Éiut élu président, M. Tony Wiart vice- Mirrésident, le RP. O'Halloran secré- MMiaire;: MM. Bernardin Tupin, père, et Aubert Fétaz directeurs. D Le P. Fortier donne ensuite une con- Miérence sur l'humour dans la littéra- Miure canadienne-française. Mlle Thé-
rise Tupin chanta l'Erable, de Larrieu. |
Mrisiteur chanta Ma Normandie, O belle lFranc..e, de Larrieu, et le pot pourri
lie chants canadiens. La soirée se term-
Mmina par le chant de l’hymne royal Dieu protège le Roi.
Terres et artisanat M À Girouxville, M. Adolphe Lanctôt Msest rendu propriétaire d'une demi- Éection et M. Ulric Roy, de Falher a Macheté une terre: MM. Guénette et SVerreault, colons de l'Est, y firent éga- lement l'acquisition de deux belles ter- Ares. $ : : Plusieurs Canadiennes françaises de gel, St-Paul, Lafond et Fort Kent nt remporté des premiers prix à l'ex- osition de l'artisanat de la Searle
‘En Amérique, dans..cette atmosphère xonisée et saäxonisante, nous le savons maintenant: nous sommes restés ca :tholiques . parce .que. nous sommes restés ‘Français. Après Dieu voilà d’où nous est
| | Abbé GROULX, . mm :
Organe de l'Association Canadienne-Française de l'Alberta
Un Editorial
L'homme qui crache
Les journaux et la radio l'affaire Bouchard. Lors de T.-D. Bouchard a déversé à pl songes contre la reli
ont fait beaucoup de bruit autour de son premier discours au Sénat, M. eine bouche les invectives et les men- gion catholique et la race française. La presse i anglo-protestante, qui est friande de ces occasions d’insulter notre élément, à fait un tapage considérable avec ces déclarations. : Rien de plus naturel: les loups hurlent lorsqu'ils sont en bande. Doit-on s’étonner de la conduite
EDMONTON, ALBERTA —
MERCREDI, LE 28 JUIN, 1944
|| |
;
‘M. Bracken, candidat possi- ble dans Victoria
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Lindsay. — Le nom de M. John Brac-
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alertains %e Donnelly
Le président général de | visite la Rivière-la-Paix Célébration de la St-Jean-Baptiste à Falher. — À l’éêché
de McLennan. — Visites aux ieunes écoliers franco- her, Girouxville et Tansent
No 32
ACEA.
basse et dégoûütante du Sé-
| | |
nateur Bouchard? Ceux qui connaissent “l’homme qui crache” | les injures savent à quoi s’en tenir. C’est le même Damien Bou-' Chard qui autrefois dans sa ville natale faisait la lutte contre les | communautés religieuses et les taxait au mépris des lois ecclé- siastiques. C’est le même Bouchard qui, lors d’une campagne contre les boissons alcooliques, était entouré d’une bande de voyous qui insultèrent le clergé sur la rue et sur les tréteaux publics, | C'est le même Bouchard qui au cours d’une élection municipale | à St-Hyacinthe vit cette élection annulée à cause de manoeuvres | corruptrices. C'est le même Bouchard qui dernièrement menacait les employés de l’Hydro de Québec de leur enlever leur salaire s'ils | préféraient respecter les fêtes d'obligation. Voilà l’homme qui ! crache. .. Vraiment nous savons à quoi nous en tenir sur la va- leur de ses déclarations.
Nous ne poserons à M. Bouchard une seule question. Il est scandalisé d'apprendre l’existente d’une société secrète du nom de l'Ordre de Jacques-Cartier. M. Bouchard ne sait-il pas qu’il existe une autre société secrète du nom de Franc-Macçconnerie? | N'est-elle pas la plus dangereuse pour l’unté du pays? Pourquoi ne la dénonce-t-il pas?
Quant à nos compatriotes anglo-protestants, nous leur con- | seillons de ne pas suivre la voie où s'engage T.-D. Bouchard. Le pays à tout à gagner à ce que l'on ne prenne pas au sérieux les injures du sénateur politicien. : P.-E. B.
l
\
S. E. le Cardinal Villeneuve répond aux accusations du Sénateur Bouchard |
Dans un discours au sénat la semai- fierté du diocèse de St-Hyacinthe, je ! ne dernière, le sénateur Bouchard à sens qu’il est de mon devoir, en tant
fait une sortie contre l’enseignement que l'un dès chefs spirituels du Canada !au printemps de 1935. Dès l'automne de! Manitobains; et fera une tournée en
de l’histoire du Canada dans la pro- français, d'élever une protestation. so- vince de Québec et contre l'Ordre Jac- lennelle. Les ‘événements m'obligent à ques-Cartier. Voici quelques-unes de agir ainsi et vous-mêmes, vous le de-| ses accusations. mandez.”’
L'enseignement de l’histoire dans la province de Québec n'est pas confor- ; me aux faits et il-est intentionellement destiné à faire naître dans les jeunes
“Je laisse à d’autres de répondre {comme ils l’entendront aux accusations d'ordre politique et de racisme: Je me leontente ici de dénoncer ses insinua-
‘'eraphiques que liront avec plaisir ses
Victoria aux prochaines élections fé- i dérales. On tiendra une convention dans
| didat.
5" 4 M. l'agronome J. Blanchet, délégué | de l'U.C.C. qui donnera des cours à:
Saint-Paul la semaine prochaine.
M. Blanchet à Saint-Paul
Evacuation?
On mande de source digne de foi, à la frontière italienne, que les autorités lallemandes ont ordonné à. tous les ci- tvils allemands en territoire italien, de rentrer immédiatement en Allemagne. On croit qu'il s’agit là du premier pas
d'Italie. Cela veut dire également que les Allemands ont peu confiance de te- nir longtemps derrière la ligne Pise- Rimini. Suivant les informateurs de la
M. Gérard Filion n'a pu, en raison de sa santé, venir nous visiter. Il a en- voyé, pour le remplacer, un homme en- core jeune, maïs très au courant des
: été transmis à tous les consu choses agricoles, M. Jean Blanchet. FRERES EME
d'Italie.
Voici, à son sujet, quelques notes _
Le R. P. Breton, absent pour un mois
futurs auditeurs de Saint-Paul.
M. Blanchet est n£ aux Etats-Unis, | à Fitchurg, Mass. Il commença ses! ee études au Collège Assomptioniste de! Le R.P. Breton, rédacteur de notre Worcester, Mass: mais, devenu orphe- journal, sera absent pour toute la durée lin, il alla les poursuivre au Collège du mois de juillet. IL prendra part au classique de Rimouski. Il les terminait | début du mois au Congrès des Franco-
la même année, il entrait à l'Ecole su- faveur de la Survivance. En son absen- périeure d'Agriculture de Sainte-Anne!® il sera remplacé par le RP. S. de la Pocatière pour y suivre le cours Pelletier, professeur au Juniorat.
d’agronome. Trois ans plus tard, il sortait de cette Institution avec le titre de bachelier en science agricole. Les nombreuses connaissfinces qu'il y avait acquises, il voulut-Îes mettre en prati- | ique en travaillant sur une ferme. Il est !
| Les nôtres ont sup-
vers l'évacuation totale de l'ennemi
frontière italienne l'ordre de Berlin a
Breton, O.MI. rédacteur en chef de la Survivance Tous deux étaient venus Idans cette région du Nord de l'Alberta ouvrir la campagne en faveur de l'éta- iblissement d'un poste français de radio. ÎTis profitérent de leur passage pour prendre un contact intime avec les re- iprésentants de presque tous les centres de notre région.
À l'évêché de McLennan
Descendus samedi matin à la gare de Falher, les deux distingués visiteurs [furent recus par le R.P. Parent, OMI. nouveau curé de Ta paroisse. Leur pre- mier soin fut de se rendre à l'évêché de McLennan où ils purent saluer Son Excellence Monseigneur U. Langlois, O.MI, le R.P. Routhier, Vicaire pro- vincial, le R.P. Nadeau, curé et M. le Docteur Piché.
La Saint-Jean-Baptiste
Le lendemain, dimanche, solennité de la St-Jean-Baptiste, la paroisse de Falher avait organisé une réception of- ficielle, à l'occasion de notre fête natio- nale. La pluie empêcha la manifesta- tion qui devait avoir lieu à l'extérieur. Aux deux messes de 8 heures et 10 heu- res, le sermon de circonstance fut don- né par le R.P. Breton. A l'issue de la grand’messe tous les assistants se ren. dirent à la salle paroissiale qui se rem- plit à pleine capacité Un choeur de jeunes ouvre la réunion par un magni- fique chant patriotique. Puis au nom des Canadiens français de la Rivière- la-Paix, M. Ed. Cimon de Donnelly, pré-
|
; ken. chef national du parti progressiste. | Z'ÉOTIN IA ACT A. | conservateur, a été mentionné parmi les : candidats possibles dans le comté de | Falher. — Ces jours derniers le grou- voulons souligner pardessus tout votre
pe français de la Rivière-la-Paix avait jdésintéressement. La religion catholi- le plaisir d'accueillir M. le Docteur L.- lque qui vous compte pour un de ses plus ;ce comté le 30 juin pour choisir un can- |O. Beauchemin, président général de |fidèles enfants nous enseigne de semer l'A.CF.A. accompagné du R.P. P.-E. {notre superflu et de se contenter du né-
cessaire pour vivre. N'est-ce pas cela que vous faites, puisque vous dépensez tous vos loisirs et toutes vos économies au service de notre race. Dans l'intérêt des nôtres, qui pourrait compter les nombreux voyages entrepris dans les autres provinces de l'Ouest, dans nos différents districts français provinciaux, et même vos voyages bi-annuels dans la province de Québec. Cela, toujours à vos frais et dépens, sans ne jamais attendre de compensation des vôtres, ou de nos associations.
Nos coeurs, un temps, ont battu d'es- pérante: nous aurions voulu vous voir siéger au Sénat, pour réfléter dans cet auguste enceinte l'esprit de notre race. Dieu ne l'a pas voulu, parce que des actes désintéressés comme les vôtres ont une répercussion dans l'éternité.
M. le Dr, soyez félicité, soyez remer- cié de votre excellente visite, ainsi que votre gracieux compagnon, ce journa- liste prêtre, qui pénètre toutes les se- maines, le vendredi jour particulier de réflexion, dans nos nombreux foyers du Nord.
Le Révérend Père Breton, O.MI. est le rédacteur de la Survivance: il est avant tout le phare brillant qui guide la barque de notre nationalité à tra- vers .un milieu délétère et déprimant pour des catholiques sérieux et des français convaincus.
M. le Dr Beauchemin et R. Père Bre- ton, vous nous donnez tous deux une excellente leçon de solidarité: un laïc
esprits des préjugés contre nos compa- triotes qui ont une langue et une foi
ti tre l’Egli t le clergé”. HobE conter FEB es de 5 maintenant directeur des travaux de la
_ porté le gros de
ne t sident régional de l’'A.CF.A. prononça SHneUt VIVRSFAns de con eue Avec
AGrain. Nos félicitations.
s
différentes des nôtres..
L'Ordre Jacques-Cartier, fondé à Ot- tawa vers 1928 dans le but d'obtenir pour les Canadiens français leur juste part des situations dans le service civil, s’étendit bientôt en dehors de la Capi- tale, dit M. Bouchard, pour faire la guerre aux placements étrangers, se li- vrer à l’antisémitime et entreprendre de contrôler secrètemet les sociétés patrio- tiques, les gouvernements et l’adminis- tration publique. Cet ordre secret exer- ce son influence sur presque toutes les sociétés de Saint-Jean-Baptiste, les
Rivière-la-Paix On trouvera dans une autre colonne e rapport de la visite que M. le Docteur uchemin et le R.P. Breton: ont fai- e dans le district de la Rivière-la-Paix, our y lancer la campagne en faveur de Ma radio. °
| Influence indue
un prêtre. Comme vous, nous voulons agir avec notre clergé, et comme vous nous voulons que notre patriotisme ne se confine pas en un discours de St- Jean-Baptiste, mais par des actes se- més en toute occasion au cours de Pannée.
“Je dois publiquement désapprouver | ferme de l'évêché de Rimouski. De plus, | une telle insulte à tout ce que les Cana- |il collabore régulièrement à la “Terre diens français aiment; à toutes leurs|de Chez Nous”. Ses mérites lui ont! légitimes aspirations religieuses, $ocia- | valu, dernièrement, d'être nommé pro les et politiques; à l'autorité de leurs |pagandiste de l'U.C.C. pour toute la r évêques qui sont directement responsa- |gion de Rimouski-Est. bles de leur éducation publique; enfin,| Ceux qui participeront à la Semaine faux enseignements de S. S. le Pape et de Saint-Paul tireront certainement un de son représentant parmi nous”. grand profit du savoir et de l’expérien-
“En mon nom et au nom de la hiérar- ice de M. Blanchet. | chie catholique du pays, au nom du| Nous lui souhaitons une cordiale peuple que nous aimons et que nous |bienvenue. guidons, je nie la vérité de ces dénon- iciations inqualifiables.”
l'attaque june allocution de bienvenue, dont voici ï [le texte:
Washington. — Le secrétaire de la |
7 | Guerre,
|
Bienvenue par M. Cimon Henry-L. Stimson, a dit à une|Bien chers compatriotes, conférence de presse que les Britanni-| L’an dernier, au cours du mois de ques et les Canadiens avaient supporté | juillet, la Providence nous gratifiait le gros de l'attaque des blindés alle- {d’une visite très réconfortante. Ici mêé- mands sur .la tête de plage de Nor-ime nous recevions M. Adrien Pouliot, mandie, laissant les Américains relati- [président général du comité de la Sur- .vement libres de poursuivre leur avance |vivance Française en Amérique. M. Ë travers la péninsule de Cherbourg. Pouliot venait du Québec et se pen- II dit que la contre-attaque alleman- |chaît bénévolement sur nos problèmes, de est venue plus tard qu’on ne pouvait [et voulait, avec la sincérité d’un patrio- raisonnablement l’espérer au début. On |te éminent, nous aïder. M. Pouliot nous
(1
Comité régional
Au cours de l'après-midi de dimanche le Comité régional de la Rivière-la-Paix se réunissait sous la présidence d’hon- neur du RP. Routhier, représentant de Monseigneur Langlois, et la présidence active de M. E. Cimon. |
Toute cette séance fut consacrée à
On ignorera les réserves
de Québec. — L'échevin Joseph Matte a prononcé qu'il avait reçu une lettre si- hée par 250 jeunes soldats canadiens-
“Je déclare solennellement qu'aucun de ceux qui vivent selon l’enseignement de l'Eglise et qui sont fidèles aux vé-
Syndicats catholiques, les commissions Scolaires, les cozseils municipaux, les .jeunes Chambres de commerce.
cachées des banques
munications ennemies.
attribue ce fait à l'efficacité du travail de l'aviation qui a désorganisé les com-
a promis d'alerter la Province de Qué- bec, et de la stimuler à étendre son influence chez tous les canadiens du
Lo om rm om ee mm
l'étude du projet de la radio. Toutes les paroisses environnantes avaient envoyé des délégués; il y en eut même, en dé-
nçais dû camp militaire de Courte- Kay, Colombie-Canadienne, protestant tre “l'influence indue” exercée sur
pour les faire signer dans le service tif.
L'Ordre Jacques-Cartier a travaillé à préparer la formation d’un Etat fran- çais dans une partie de l'Ontario. Les Canadiens français veulent, dans la province de Québec, un Etat libre, fran-
SI y a quelques semaines, le conseil |[cais et catholique.
| | Cependant, dit-il, il faut s'attendre à ‘pays. Comme moyen essentiel d'influen- une contre-attaque encore plus consi- Ce il nous parlait de la nécessité d’avoir dérable dans un avenir rapproché. Les lun réseau de radio française. Nous a- {rapports plus complets qui nous par- |vons gardé un bon souvenir de M. Pou- viennent maintenant indiquent que lailiot; et notre ami intime, le patriote muraille de l'Atlantique n'était pas unile plus éclairé peut-être deS provinces
pit des mauvais chemins, qui vinrent de Guy, avec à leur tête M. le curé Ga- gnon. |
Le projet fut exposé en détail par le R.P. Breton et après une intéressante discussion, tous donnèrent leur appro-
ritables traditions de ail Par un vote de 18 à 4, le comité des ses, n’est une menace pour le Canada | Banques et du Commerce a rejeté une ni un élément de discorde nationale” |proposition demandant que soient ré-
vélées les réserves cachées des banques à charte du Canada.
“Ce qui cause la colère des gens de cette province, et ce qui les humilie, eux et tous ceux qui, d’un bout à l’au-
ville a adopté une motion de l'éche- Matte. qui “déplorait” la réponse
M. Bouchard s'est servi de l'anglais pour poïter au sénat ces accusations.
tre du Canada, sont de même sang,
Le vote est venu à la suite de plusieurs semaines de débats sur la -Droposition,
mythe. Si les débarquements ont été de l'Ouest chez nos laïcs, M. le Dr Beau- comparativement faciles en certains en- chemin, nous dira ce que le Comité de
bation enthousiaste. Cercle dramatique de Tangent
partagent la même foi et les traditions
brésentée par Arthur Slaght Gibéral |
droits, c’est dû à la surprise de l'enne- !la Survivance Française a fait et veut| Dimanche soir, une belle séance dra-
l'hon, Ralston, ministre de la Dé- refusant ia demande d’une com- ion royale d'enquête au sujet des thodes de recrutement parmi les sol- ts en service au camp militaire de non, Colombie-canadierine. La mo- NN à affirmé de nouveau le désir du puseil d'une enquête royale.
nS $a réponse, M. Ralston a dit: existe de ces cas particuliers de dats qui croient avoir une raison de plaindre, je noterai volontiers ces cas donnerai ordre de tenir une enquête. :* ne puis exiger une enquête gé- le à une époque telle que celle que traversons’”.
loms des gagnants
Éirage hebdomadaire en fa- ur des abonnés dont l’abon- ment est en règle.
gnants de cette semaine: M. Ebéar Dumais, - $Ste-Lina, Alta . Dr Daniel Plouffe, -Montréal, PQ M Delph. Coulombe, ". Legal, Alta. M. Henri Guénette,. Lac Magloire, Alta. Cu de ces gagnants recevra un pm de la Bonne ‘Chanson, com- D trente chansons.
Réponse du Cardinal
de probité et de loyauté canadienne,
|} cuetl.
Parlant au Congrès eucharistique de St-Hyacinthe, Son. Em. le Cardinal Villeneuve à répondu à certaines accu- sations du sénateur ‘"T.-D. Bouchard. Voici quelques passages de cette répon- se. Le texte français ne nous étant pas encore parvenu, nous traduisons des dépêches anglaises. |
“Un personnage public que je n'ai pas besoin de nommer, a prononcé der- nièrement au Sénat des paroles aussi injustes et insultantes pour la province de Québec que mal inspirées et irré- fléchies.” : F
“Il est difficile d'expliquer un tel lan- gage de la part d'un homme juste et équitable et que, pour ma part, j'ai toujours essayé de comprenûre avec |: une bonne volonté évidente.”
“Ge soir, partageant la piété et la
6 .
c'est que l’un des leurs a prononcé ces paroles malheureuses. L'opinion publi-
[à la conscience nationale.”
Elbe historique fut épargnée |
Rome. — L'aviation alliée a presque détrüit l'aciérie de Portoferraio, princi- pale ville de l'ile d'Elbe, mais les mo- lErments culturels et historiques de l'ile,
qui a.été la demeure de Napoléon en exil, n’ont pas été beaucoup endomma |gés, dit un communiqué de l'aviation.
La plus. grand partie de l'usine de vra étre reconstruite, dit-on. La ma çonnerie et les fenêtres ont'été brisées dans presque toutes les bâtisses de Por toferraio, y compris la librairie de N8- poléon: et l'église de la Miséricorde, qui contient le masque mortuaire de l'em pereur et-une reproduction de son cer
RAS Se
5
Une chaloupe envoyée par le Gouverncment à u secours
de Parry-Sound) et appuyée au scrutin Imi, au choix heureux des plages et à [faire pour les minorités de l'Ouest, et
par G.-G. McGeer (libéral de Vancou- l'interruption des communications en-
ver-Burrard). John Blackmore, chef du !mies. Mais à d’autres endroïits, l’enne- que relèvera, comme il convient, ce défi ! Crédit social, et E.-E. Perley (conserva- |nemi n’a été délogé qu'au prix des plus
teur-progressiste de Qu’Appelle). grandes difficultés.
Étant aapécts des inondations causées: par les débordements de la rivière Pembina dans le dis- trict de Rossington.. 1—Une ferme: sous l’eau. 2.—Le village de Rossington. 4
Une autre ferm sinistrés. +
il nous dira aussi ce que cet organisme puissant de notre race dans l’Améri- que attend de nous.
Î Monsieur le Dr Beauchemin est mer- |veilleusement qualifié pour nous parler du Comité de la Survivance Française ten Amérique, puisqu'il en est le vice- président général.
” Cet-honneur est considérable, si nous étudions la liste des membres de ce Co- mité, qui Se recrute parmi les chefs français de nos provinces du Canada, et de toutes les colonies françaises de l'Amérique et du Nord et du Sud.
M. Beauchemin est un habile médecin qui, en dépit du milieu anglais et pro- testant où il fut appelé à vivre, s’est taillé une réputation enviable. M. le Dr Beauchemin est un humble qui se Jcomplait parmi les pauvres, les petits, ses compatriotes les plus modestes. L’a- mour de sa race fut le mobile de toute sa vie; par la force de sa personnalité, | [il a réussi à créer un milieu français à ; | Calgary, à organiser une paroisse fran- çaise, qui peut servir de modèle à la Province. M. Beauchemin fut présent à tous les congrès de notre race tenus à Edmonton depuis plusieurs décades.
matique et musicale était donnée dans le sous-sol de l’église de Falher. M. P. Sicotte, gérant de la Coopérative et président local de l'A.C.F.A. présidait cette soirée. Pour la circonstance, la
(suite à la page 8)
Les garcons de 13 ans pourront s’enrûler
Ottawa. — Le ministère de la Défen- se nationale publie le. communiqué sui- vant, au sujet de l’enrôlement des gar- çons de 18 à 18 ans dans l’armée de r6- serve:
Tous les garçons qui se sont enrôlés dans des unités ou formations de ré- serve de l’armée canadienne recevront la solde réglementaire de $1.20 par jour lorsqu'ils atteindront l’âge de 17 ans et demi, a-t-on annoncé au quartier général de la Défense nationale. Cette mesure est en vigueur depuis le ler avril.
-Antérieurement, les garçons entrés dans l’armée de réserve ne recevaient
e. tres les grandes qualités qui vous:onttains cas spéciaux. les: garçô .. placé |
-Ses qualités le firent nommer président général de l’A.C.F.A. Depuis 10 ans le peuple le maintient à ce poste de com- * |[mande, et par esprit de dévouement et de sincère patriotisme M. le Dr Beau- chemin continue à déverser les, meil- leurs principes chrétiens et nationaux |dans là réserve comme signaleurs, tam. sur nos centres français. 2:4-lbours, clairons, trompettes, mais le con- : M..le Dr Beauchemin c’est avec émo- |sentément des parents ou'des tuteurs tion que nous relevons devant:ies ‘n6- |est ébligatoire dans ces cas-Dans cer: : ) ‘de 18: la tête de notre race Nous ans’ pourront s’enrôler.
PURE
Île solde régulière versée aux soldats des unités où formations de réserve que lorsqu'ils ‘avaient atteint l'âge de 18 ans. DNS . |
Les garçons dont l'âge varie de 14 à'18 ans peuvent s'enrôler spécialement.
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La Survivance Hebdomadaire publié tous les mercredis à 10010-109e rue, Edmonton, Alberta
. fondé le 16 novembre 1928
Journal indépendant en politique et entièrement con- sacré à Ja cause religieuse et nationale. |
P.-E. Breton, O.MI. Rédacteur en chef
PRIX DE L'ABONNEMENT: Provinces de l'Ouest $2.00 par an: Etats-Unis et Québec, $2.50 par an; Europe $3.00 par an.
Organe Officlel de ‘‘L'Association Canadienne-Française de l'Alberta”
MERCREDI, LE 28 JUIN 1944
Honneur national et Conscription
‘Le Président national du parti conserva- teur, qui s'intitule aussi progressiste, M. Mc- Tague, a parlé l’autre jour à Guelph, Ontario.
I a droit, comme tout le monde, d’avoir ses .
opinions, de les exprimer aussi, s'il se sent, en veine de discours. Il peut encore parler au nom de son parti. La haute position qu’il co- cupe, semble l'y autoriser. Mais nous nous de- mandons tout de suite s’il-est bien qualifié pour interpréter convenablement la pensée et les sentiments des Canadiens français. Il a pourtant, à Guelph, essayé de le faire.
La persistance du Gouvernement à gar- der ici, au Canada, les recrues qui ont subi leur entraînement militaire, a dit M. McTa- gue, n'est qu’une ‘“condescendance à l'égard de la minorité qui s’est exprimée, dans la pro- vince de Québec, au plébiscite” de 1941. M. McTague pense que le vote de Québec, lors du fameux plébiscite, ne représente plus le sentiment de la majorité de cette province. Elle aurait changé d'idées sous le coup des événements actuels. Nous devons, affirme-t- il, envoyer des renforts à nos gars qui se bat- tent avec les Alliés. Sans aucun doute, l’hon- neur national demande qu’un arrêté ministé- riel rende les hommes, conscrits pour la dé- fense territoriale, susceptibles de servir outer- mer; et cela, sans une heure de retard.
Voilà qui est clair.
Nous voudrions poser une première ques- tion. A quelle source d’information M. McTa- gue a-t- il appris que la majorité des citoyens du Québec (nous pourrions ajouter: des Cana- diens français de tout le pays) ne sont plus Opposés à la conscription pour service outre- mer et n'importe où? Comment le sait-i12 Pour se renseigner là-desus avec certitude, il faudrait en appeler au vote de ces citoyens, faire un autre plébiscite. Nous avons de sé-
rieuses raisons de croire que le résultat de ce
second appel ne diffèrerait pas sensiblement du premier. A défaut d'un tel moyen, des élec- tions. qui ne sauraient maintenant : tarder beaucoup, apprendront sans doute à M. Mc- Tague ce que Québec pense du problème de la conscription. En éssayant de traduire l’o- pinion canadienne-française, il ne nous a guè- re révélé que la sienne. Il à cru prendre Ja main d’un autre pour lui tâter le pouls, mais c'est la sienne qu’il tenait.
Dans son discours, M. McTague a aussi rappelé que notre Industrie a besoin de plu- sieurs milliers d'hommes, et il a blâmé la poli- tique Au parti libéral ‘relative à la main- d'oeuvre. Le directeur du Service sélectif na- tional, M. MacNamara, nous a renseignés,
voici quelque temps, sur ce sujet. Il à dit, à :
Toronto, que le Canada est acculé à la plus grande crise de main-d'oeuvre à laquelle il ait eu à faire face: crise qui atteindra proba- blement son plus haut point de gravité en oc- tobre prochain. Où prendre les hommes qui soutiendront l'effort de toutes les industries essentielles à la guerre? M. MacNamara les a déjà trouvés, non dans les camps où les re- crues s’entraînent pour la défense du Cana- da, mais au foyer et à l’école. Selon les dé- pêches, il a affirmé que des mesures plus sé- vères devront être. prises quant à l'emploi des jeunes étudiants et des femmse mariées. Ce serait le seul moyen d'augmenter la popula- tion ouvrière du Canada. :
Est-ce que l’honneur national, comme l’a- venir de notre pays, n’exigerait pas qu’on laisse les jéunes étudiants à l’école et les fem- mes mariées au foyer? :
La vérité est que le Gouvernement a trop entrepris; il n'a pas évalué à leur juste me- sure nos Capacités humaines. Pour mettre à exécution tous les projets militaires, qu’il a CONÇUS ou qui lui ont été dictés, il croit né- cessaire maintenant de saboter le foyer et Yécole. | | Touchons gravement, et sans précaution, à ce que la nation possède de plus essentiel, de plus vital; nous essaierons après de la sau- ver. | :
Drôle de politique! Pourrait-on blâmer les Canadiens français d’avoir vu clair depuis longtemps dans cette politique, et voudrait-on leur faire abandonner une opinion que iles événements n’ont pas fini de confirmer?
S. P. ne ne mes 2
Pas à Québec, mais à Toronto
On se rappelle le bruit que la ‘presse anglo-saxonné à mené autour d’un léger in-
ee né ee Re nee eee -
Ë
cendie à la synagogue de Québec. Elle y est
allée de commentaires vinaigrés à l'adresse des citoyens de la “vieille Capitale” et d’insi- nuations perfides contre les Canadiens fran- Çais. Ceux-ci ne seraient ni plus ni moins que des racistes. Il.n’y avait pas là de quoi nous surprendre. Nous connaissons. depuis. long-
temps le procédé. Il est même assez vieux et. |
pas mai usé. Profiter de n'importe quelle.occa- - |
sion pour accuser les.autres de racisme, quand on en fait soi-même librement, cela semble de bonne guere. Nous pouvons nous demander : pourquoi nos amis ne varient pas de temps en temps leur plan d'attaque. Décidément, ‘ Fesprit d'invention leur fait défaut. C'est
# #
grand dommage pour eux. -: L'étonnant, c’est que la même glo-saxonne, sur deux incendies à des syna-
presse an-
gogues de Toronto, survenus à. peu près en:
même temps que celui de Québec, a gardé un religieux silence. Elle a relégué les deux faits dans les petits coins sombres de ses pages.
Or, voici que le dernier numéro de “News” (17 juin), publié'à Toronto, nous apporte un document signé par un groupe de Ministres protestants: le Primat et le Modérateur de l'Eglise Unie du Canada, le Très Révérend Stuart Parker, ex-Modérateur de l'Eglise pres- bytérienne au Canada, et le Révérend H.-A. Wintemute de l'Eglise baptiste canadienne. C’est une lettre ouverte aux citoyens de To- ronto. Elle débute ainsi: “Plusieurs. membres des Eglises de Toronto entendent avec angois- se l'expression sans cesse croissante de la haïne contre les Juifs ou contre les gens de couleur, contre les Canadiens d’origine japo- naise ou contre les autres minorités de cette ville”.
Quoi? Cela S’entend à Toronto? Dans la ‘plus pure des villes canadiennes? Nous croi- rions rêver, si un groupe de Ministres ne nous criaient tous ensemble qu’il n’en est rien.
La presse anglo-saxonne voudra süûre- ment prendre connaissance de la lettre, la commenter et dénoncer les citoyens de Toron- to avec la même énergie farouche qu'elle a déployée contre ceux de Québec.
Nous essaierons de lire ses commentaires avec profit et sans perdre notre sérieux.
S. EP.
.
La représentation proportionnelle
Le Droit. — D’après un relevé fait par la Presse canadienne au lendemain des élections de la Saskatchewan, il ressort que les canai- dats de la C.C.F. ont recu 192,491 votes; les li- béraux 129,524; et les conservateurs progres- sistes 41,483. Avec ce nombre de votes répar- tis entre les candidats des trois partis, quel a été le désultat des élections? La C.C.F. a réussi à faire élire 43 députés, tandis que quatre candidats libéraux seulement ont été victo- rieux et que tous les candidats conservateurs progressistes ont été défaits.
Il y a là une disproportion évidente entre le nombre de votes donnés et celui des dépu- tés élus. La C.C.F., ayant eu la majorité des voix méritait d’avoir la majorité des députés, mais non pas la quasi-totalité.
Cette anomalie se produit assez souvent sous notre mode de suffrage universel.
Aux élections de juillet 1930, le jeu élec- toral favorisa le parti conservateur: celui-ci, avec 1,909,955 voix, remporta la victoire dans 137 comtés, tandis que le parti libéral, avec 1,714,860 voix, ne réussissait à faire élire que 85 députés. ;
D'après les statistiques des élections fé- dérales d'octobre 1935, le contraire s’est pro- duit à l'avantage des libéraux. Ceux-ci ont
recu 1,507,679 votes et fait élire 172 députés,
tandis que le vote conservateur, qui avait été de 1,016,974 voix, n’élisait que 42 députés. Aux mêmes élections, les partisans du Crédit So- cial enregistraient 100,160 et élisaient 17 dé-
putés, alors que le parti de la Restauration.
sociale obtenait 334,411 voix, mais n'élisait qu'un seul député.
Il est peu d'élections, fédérales ou provin- ciales, au cours desquelles de semblables ano- malies ne se produisent pas.
Comme. remède à cet état de choses, et afin de protéger à la fois la majorité et la minorité des électeurs, il est suggéré depuis longtemps .que l’on remplace le système majo- ritaire uninominal par le système de la repré- sentation proportionnelle, fonctionnant dans de vastes circonscriptions électorales.
Le mode de représentation proportionnel- le ne supprimerait pas tous les défauts du suf- frage universel, mais il les atténuerait en ren- dant le résultat des élections plus honnête et
+
plus franc. Il est d'application difficile dans ‘
un pays comme le nôtre, où la population n’est pas très’ dense et où il est important qu’en plus des partis politiques les minorités ethni-
-ques soient équitablement représentées dans
les corps législatifs. Mais ces difficultés ne
sont pas insurmontables. A Il y a une vingtaine d'années, un comité parlementaire a étudié la question de la re- présentation proportionnelle, mais rien de pratique n’a découlé du rapport qui fut alors présenté. : is : Charles GAUTIER.
Drapeau et Patriotisme
L'Information. — Aussi longtemps que nous n’aurons pas un drapeau canadien on ne voit pas bien comment on pourra arriver à créer chez nous un esprit canadien. On a donné depuis des années des raisons de toute nature — opportunes nous voulons bien le croire — pour ne-pas adpoter un drapeau ex- clusivement nôtre. Le résultat de tout cela c'est qu’à nos fêtes patriotiques, religieuses ou autres nous voyons une macédoine de dra- peaux de différents pays aux devantures de nos édifices publics ou de nos maisons privées. Selon les sentiments de chacun, on hisse à nos mâts soit le drapeau de la Grande-Bretagne, soit celui de la France, celui des Etats-Unis, celui du Vatican, celu de l'Italie ou encore les drapeaux de toutes nos Ligues, de toutes nos sociétés ou confréries. Certes ce sont tous là des drapeaux fort glorieux et fort respectables mais il n’ont rien pour. développer l'esprit ca- nadien. De ee ;
Il y à une.autre chose que M: Drew oublie
comme plusieurs de’ses compatriotes de l'On- .
tario et d’ailleurs; c’est que le groupe français
du Canada a été encore le meilleur rempart
contre l'infilträtion américäiné dans notre
pays. Si on voulait admettre ce‘fait, on ne
prendrait pas toutes sortes de mesures pour
-. empêcher ce groupe de prendre de l'expansion
:. sieurs de nos hommse d'Etat.
dans toutes les provinces canadiennes et, du coup,:on commencerait à apporter une solu-. tion au problème qui semble inquiéter ‘plu-
* " To H°
pc
| provisionnement en denrées alimentai-
La Survivance
| Laon d'Espérnce
‘Causérie donnée au poste CICA par M. Louis Normandeau, sous les auspices de l’'A.C.F.A. à l'occasion de la Saint- | Jean-Baptiste, | {Chers compatriotes, 4
A l'occasion de notre fête patronale, l'Association Canadienne-française de l'Alberta vous apporte un message d'en- Re et de confiance en l'ave- nir.-
Votre association se porte bien. ‘Tous iles gens de langue française de cette iprovince en sont membres par droit Inaiurel, et-la grande majorité se font. un devoir de payer régulièrement leur cotisation annuelle. Tous réalisent la nécessité d'une organisation nationale, ayant pour but, pour fonction, de pro-
imouvoir les intérêts de la langue fran- çaise dans cette partie du pays. encourageant chez les nôtres tout ce qui est de nature à conserver notre patri- moine national. |
L'exécutif est composé d'hommes dé- voués, élus par le congrès et choisis parmi toutes les classes de la société. Afin de faciliter son travail, le dit exé- cutif s'est divisé en différents comités: comité d'éducation, de finance, de la radio, de concours de français, d’ensei- gnement postscolaire, de colonisation et d'agriculture. Un rapport détaillé de ces comités est présenté à chaque assemblée
tifié son existence de plusieurs façons, tout temps une vue, d'ensemble de tou-
tes ces diverses activités nationales. Nul doute, nos compatriotes apprécient le travail et le dévouement déployés au sein de ces comités. ;
Maintenant, c’est aujourd'hui la St- Jean-Baptiste. Dans bien des parties de notre pays, on célèbre cette fête digne- ment. Dans la plupart des cas, on y pro- nonce des discours à “tout casser”. Des phrases ronflantes et sonores tombent des lèvres d’éminents orateurs. Que | voue vous C'est la Saint-Jean-Bap- tiste. On soulève l'enthousiasme de no- tre peuple en rappelant les faits glo- lrieux de notre histoire. Ceci est très [oien:; d'abord, pour prouver que nous n'avons pas honte de notre passé; en- suite, pour induire nos jeunes à mar- cher sur les traces de nos vaillants ancêtres,
Dans certains cas cependant, on pré-
un: patriotisme éclairé et vigilant? : | Votre association est d'avis qu'un de : En fouillant les pages de notre his-| itoire, nous ne pouvons manquer. d'ad-
mirer l’héroïsme de nos missionnaires et le patriotisme pratique de nos pion-
iniers. Cette histoire de notre pays ‘est
très intéressante. Par exemple, l'on nous dit qu'aux .premiers temps .de la cola- nie nos pères devaient -‘“‘d'une main tenir le fusil, de l'autre la charrue”. Ils devaient se protéger contre le sauva-
ge féroce, tout en tirant du sol leur | subsistance et celle de leur famille. La
charrue a joué un grand rôle à cette époque. Elle a permis à Jean-Baptiste de se tailler. un domaine à même la fo- rêt. Après quelques années de ce dur labeur, il fallait fonder une paroisse, car c'était tout naturel pour ces colons de vouloir se grouper. Au point de vue religieux, c'était indispensable: au point de vue social, c'était nécessaire, A me-
Isure que le colon s’enfonçait dans la
forêt, de nouvelles paroïsses surgissaient ici et là dans le pays du Bas-Canada. Ceci se passait au temps du régime
fère dresser un tableau sombre (souvent français. Puis en 1760, vint la conquête
au point de les ridiculiser en public) de nos petits défauts, de nos faiblesses, sans se soucier de l'effet sur les audi- teurs. On appelle cela faire un examen de conscience national. II me semble | que dans cette dernière thèse, il y a trop de négatif. N'est-il pas préférable de se placer au point de vue positif, en s’inspirant des leçons du passé, en indi- quant les méthodes à suivre pour l’a- venir, sans oublier de faire appel à ce qu'il y a de meilleur dans notre race? N'est-ce ‘pas le meilleur moyen de dé- velopper, chez nos jeunes, cette fierté nationale qui plus tard conduirait à
æ.
SOCIÈETE D'ENSEIGNEMENT PO
STSCOLAIRE
Après cent ans
Depuis sa fondation, l'A.C.F.A. a jus- [0 l'exécutif; ce qui permet d’avoir en Continuons, sans plus, de célébrer les gloires des Pionniers de Roëhdale, en rappelant, toujours d’après M. Mauri- ce Colombain, les faits et'’gestes des coopérateurs actuels dans l'univers.‘ | “Les coopératives britanniques de près de 325,000 de leurs membres, leur assurant des salaires pour une valeur égale à 208 millions de dollars cana- diens. Leurs opérations, en 1941, se sont soldées par un excédent de 129 millions de dollars qui, sauf versement aux ré- serves et aux oeuvres sociales, ont été ristournés aux membres. Les neuf mil- lions de coopérateurs anglais ont accu- mulé une fortune collective de 750 mil-
.|Hons de dollars. ‘Ils possèdent et gèrent
collectivement, non dans un dessein | d’enrichissement ou de domination maïs lpour: la satisfaction de leurs besoins, quelque ‘150 usines, depuis les plus
les frais de production, élevé la qualité des produits, amélioré la situation éco- nomique et sociale des agriculteurs. Les réformes agraires, les efforts de colo- nisation intérieure, ont réussi ou échoué dans la mesure où l'existence de coopé- ratives agricoles à pu assurer aux pay- sans et colons les avantages qui, ‘hors elles, n’appartiennent qu'à la grande exploitation. . F :
C’est par elles qu'à la fin du siècle dernier, les paysans danois, s'empa- rant de l'invention alors récente de l'é- crémeuse centrifuge ont pu, sans pro- tection douanière et sans aide de l'E- tat, passer d’une production céréaliére (condamnée par la concurrence des pays lointains) à une production laitiè- re et, par là, échapper au désastre. C'est grâce à elles, il y a cinquante ans,
| Les coopératives agricoles ont réduit
que les paysans des Charentes et du €Ut des années de crise, dônt les us |
äu Canada par l'Angleterre. Il n’y avait qu’une poignée de Français dans ce territoire immense. Que devaient-ils faire? L'élite, les chefs demandèrent la permission de retourner en France, ce qui fut accordé. Il restait ici 60,000 travailleurs du sol. Eux décidèrent de rester au pays. Heureusément, le cler- gé décida de demeurer avec son peuple. Ceci est un fait saillant de notre histoi- re. Donc, de cette poignée de colons est issue une race de trois millions et demi au Canada, sans compter la saignée malheureuse d'au moins un million des nôtres aux Etats-Unis.
Comment expliquer ce phénomène ex- traordinaire, cette vitalité de notre ra- ce? Quels ont donc été les principaux facteurs qui ont assuré cette survivan- ce? La réponse est bien. simple: la pa- roisse, la terre. Telles ont été dans le passé nos deux plariches de salut: la paroisse, la terre. Malheureusement, on semble de nos jours oublier ces traits caractéristiques de notre race. On se permet même, en certains hauts quar- tiers, pour étre à la mode, de transfor- mer, de défigurer, sinon de faire dispa- raître nos plus belles traditions.
- Malgré tout, Jean-Baptiste a tenu bon. ‘Il a même franchi les bornes de la vieille province pour aïler fonder des paroisses dans les Maritimes, en On- tario, au Manitoba, en Saskatchewan, en Alberta et même en Colombis-An- glaise. Par ce geste, il posait le principe que son pays, c'était le Canada tout er tier et non une province:
En Alberta, quarante paroisses 1ran- çaises ont été-fonûées depuis cinquante ans à peine. D'une manière générale, notre peuple est resté attaché au sol. Il y eut des années d'abondance: il ÿ
grandes minoteries du Royaume, et les | Poitou, ruinés par le phylloxera, ont sévères arrivèrent entre 1930° et 1940.
:fabriques de conserves, les manufactu- | pu redresser la situation en échangeant Durant cette période de crise, il y eut |.
res de chaussures et les tissages jus- [radicalement la base de leur économie. Quelques défaillances: c'était inévitable.
[coles, de pianos, d'appareils de radio:
| consommation ont, en 1940, employé
qu'aux fabriques de bicyclettes, de ca- ; C’est grâce à elles que le progrès tech- on ma pas manqué d'en faire une pu- mions automobiles, de-machines agri- [nique et social, se propage parmi les .blicité exagérée. Cependant, on a ou- ‘populations les moins développées et Plié de rendre témoignage à ceux qui
a j "cité à s « 1” à ils possèdent des plantations de thé aux |que, par exemple, les paysans noirs du IoBé persisté, à ceux qui ont “collé” à la
Indes et à Ceylan, des palmeries en Afrique, d’où ils tirent la matière pre- |mière pour leurs fabriques de savon. | En Suède, où la population ne dépasse {guère le double de celle du Québec, les icoppératives de: consommation ont su renverser une dizaine de prix de mo- nopole; une seule de leurs usines, éle- | ivée contre un cartel international a, len un an, fait économiser à la popu- Ilation, une somme égale au double du coût de sa construction. Dans un pays pauvre en capitaux, la Finlande, les coopératives de consom- [mation assurent 40 pour cent de l’ap-
Fe et articles de ménage.
. Dans les pays: d'Europe surtout, mais aussi au Mexique, en Palestine et dans une dizaine d'autres pays extra-euro-
| péens, les coopératives artisanales et les
jcoopératives ouvrières de production maintiennent trois millions de travail- in industriels hors de la subordina- tion du salariat: Autour du bassin mé- diterranéen, aux ‘Etats:Unis et dans june douzaine d’autres pays, les coopé- iratives de pécheurs protègent leurs membres contre les entreprises de mo-
nopole. ‘ | .
Dans le monde entier, aussi bien dans les grands centres industriels des Etats- Unis que dans les campagnes européen- nes et ibéro-américaines ou dans les villages de l'Asie, quelque 210,000 coopé- ratives de crédit ont plus fait que tou- ! Îtes les lois pour faire reculer l'usure et son cortège de servitude.
Î
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CAMIONNEURS ! 1 | Les pneus sont précieux ..
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d'entretien: mis en opération par notre, flotté . : ONQRSEMmD fi de 16 camions..." © ". : HE en
agent local.
Nigeria sont capables de produire un cacao qui rivalise avec les meilleurs.
Ce sont elles qui, au Danemark, en Estonie, en Finlande, en Lettonie, en Suisse et ailleurs, fournissaient à lagri- culture, suivant les pays, de 45 à 80
pour cent de ses besoins en fourrages |:
MEILLEUR PAIN | MEILLEURS |
GATEAUX SX
DÉMANDEZ
McGAVIR
me
a |
|
ystème
VU
de Édoton
RE ;
terre Heureusement, à son dernier cen- grès, l’'A.C.F.A. à cru bon de combler cette lacune en décorant deux de nos pionniers qui ont vécu sur leurs home- steads pendant cinquante ans: MM. Si- méon Langlois et Alphonse Godarä,
ducation!
MERCREDI, LE 28 JUIN, 194, D
moyens d’honorér la profession agrico M le, c'est d'honorer le fermier lui-mêm.ll Je tiens, en: ce moment, à offrir 4° ë félicitations à tous ceux de mes comp: BR triotes qui, durant cette Période 44 crise ont fait preuve de ténacité rermar Îi | quable. Ils ont fait confiance au 511 Aujourd’hui, avec des jours Meilleur MR leur optimisme est justifié, leur con. BR fiance est largement récompensée
Maintenant, pour ce qui concerne D. Canadien-français, il ne s’agit pas d'in. vasion, ni de conquête. Il a déjà sole pays à lui. Avec trois siècles d'existence BR il a plongé dans le sol canadien des ri cines profondes. Ce sol, fécondé par !-ll sang de nos martyrs, arrosé par Je: sueurs de nos pionniers, est pour nou un symbole. C'est un héritage qu'il nou faut conserver à tout prix. Nos père possédaient l'amour du sol, une vert qu'il serait bon de cultiver de nos jours EE dans nos foyers, dans nos Maisons d'é.
Le Canadien français veut se dévelop. per selon ses aptitudes, ses goûts ne turels. Pour ce faire, il n'a pas de per-S mission à demander à personne. L'Ac- de Amérique Britanniqu edu Nord 11 en donne tous les droits. Respectue il de la parole donnée, le Canadien fran BR çais a prouvé sa loyauté à la Couronndl britannique à plusieurs reprises. De fait} en 1775, l'Angleterre possédait quatorze colonies en Amérique. Treize de ces co
Hlonies se révoltèrent, obtinrent leur in. M
seule qui était française.
lexemples de loyauté et de patriotismel
l ! l
tous deux de la paroisse de Lamoureux.
| CARTES PR
Médecin et Chirurgien 207-06, Edifice du Grain Exchange
Calgary Alberta ne de Cf PR | Dr J. BOULANGER Médecin et Chirurgien Ê Boulanger. Tél. 22009
EDMONTON ALBERTA |
GA ——, Dr G. FORTIER
B.A.M.D., LM.C.C. Médecin et Chirurgien | Bureau, 3e étage, Edifice Banque |! de Montréal, Edmonton, . |: Téls: bureau 24689; résidence 84415 |:
Dr E.BOISSONNEAULT Médecin et Chirurgien 247, Edifice Birks l Angle 104e rue et Jasper Téléphone, bureau et rés. 21612 EE À
3
L.-P. MOUSSEAU MD, LMCC. Médecin et Chirurgien. -Bureeu 526 et 527, Edifice Tegler Rés. 9710 - 108e rue Tél. 22453 |
Dr
‘:BAMD., LM.CC.. : Bureau: 525, "Edifice Tegler. : Tél. bureau 21645 . Rés. 82783.
ei Edmonton, Alta, ‘ -.
Dr Charles LEFEBVRE
Dr L.-0. BÉAUCHEMIN | |
| | | | |
OFESSIONNELLES : |
“NOUS VOUS SERVONS MIEUX”
n |
dépendance, et fondèrent les Etats-Unis d'Amérique. Une seule colonie demeur loyale à la Couronne Britannique, 18
Nous n'avons pas besoin d'aller el dehors de notre pays pour trouver des
Notre histoire est remplie de ces fajts qui nous honornt. : ÆEn conclusion, qu’il me soit permis de déclarer que le plus grand désir du Canadien français est de vivre en paix en harmonie avec tous les groupes di vers qui habitent notre pays. Dans Le respect et l'entente mütuelle, il prétend que c’est possible de travailler la mai dans la main afin de faire de notre ch% ; Canada un pays digne de nos ancêtres digne de nous-mêmes, digne de ceux q
viendront après nous. Louis Normandean
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‘Dr PAUL HERVIEU 1 LA Dentiste
‘Docteur en chirurgie dent 7" En service actif
‘Pour information : Téléphonez : rés.: 22086
REDI, LE 28 JUIN, 1944
de Maillardville. 1 Nul doute qu'avec un tel exécutif, ‘les activités sociales continueront de suc-
Îles en succès, pour le plus grand bien de tous.
userie de Pierrette
Reine des nuits
; Site Mme Emile Mageau et deux de ses
ati atteignait le bés de: Yhorizon, ç était tranquille comme à à lappro-| de quelque chose de surnaturel. ns pouvoir en expliquer la cause, fille en vacances chez M. et Mme 7 chacun. dit avoir senti dans son être un D Demers :
courent électrique qui nous força, du- : 0 pant 6 des heures, à à tenir:nos. yeux rivés
Res étranges arbustes du désert.
Le soleil étant couché, on avait allu- Lé des torches pour éclairer la scène, | D aussitôt je soleil disparu c’est tout nt ‘de suite la nuit dans le sud où il ss pes de crépuscule.
Don parfum à nul autre pareil, per- ant d'air de 1a nuit, nous arriva sur Du brise. Soudainement, sans que nous ous y attendions, sans que rien ne 01: eut fait pressentir l'heure exacte Me ja floraison qui ailait s'accomplir,—
Dee fut comme si un signal quelconque,
; un commandement secret, un ordre gé- M érel eut été donné à chaque plante.
4 la même minute des centaines de Hourgeons semblèrent agiter d’un grand isson, puis s'ouvrirent lentement com- ne des portes de tabernacle sacré, for- Munt des calices immaculés grands mme deux mains d’adulte. Les pétales Li ces calices étaient d’un blanc délicat M fragile. bordés d'une frange d’éta-
Énines qui ressemblaient à des fils do- Bis Du centre de la fleur un frêle pistil Appartait une espèce’ d'étoile et, dans
Es nuit, les coupes enchanteresses sem- | khient remplies d'or pur. | Pendant des heures, de gros papillons |
Éancs, tirés de leur Sommeil sans doute ; Mur la lueur des torches, surgirent de Routes les directions (attirés par le di- |
Min parfum) pour s'abreuver du nectar|che, le 18 juin, tel qu’annoncé. M: trouvant au coeur de la fleur. grand'messe, monsieur Eudore Daoust
Durant la nuit entière, les Reines|de Falher chanta avec entrain et le Gérêus étalèrent leur beauté dans toute [Choeur de chant fut enchanté de sa ur splendeur et répandirent leur par- (présence. Une très belle assistance. Et Fun dans toute leur ivresse. A l'aurore après la bénédiction du T.S. Sacrement É: fleur merveilleuse du désert se Pen- |0n Se rendit sur le terrain. Une tempé- ha comme un petit enfant qui s’endort rature splendide amena d’autres visi- Mt ses pétales commencèrent à se flé- |teurs. Merci aux paroisses voisines d’ë- Brir ‘ | . * [tre venues nous voir. Les joutes de E mcomparables Reines des Nuits, il me balle molle se succédérent avec entrain. But donné le grand bonheu* d'assister [1 Y eut aussi partie de balle dure avec votre naissance, à votre bref règne le club de Falher qui sortit vainqueur. té votre mort. Le frônt penché versiL8. Collecte pour le camp vainqueur Mure calice, j'ai songé tristement que |d0na quinze piastres qui furent remi- Entre carrière si éphémère, hélas! était|ses au sympathique Thom. Dentinger,
e l durée du Pauvre Bonheur Hu- igérant du club. - Le restaurant, sous la direction de
| Pierrette Fortier ECS les marguilliers et de la fa- 5: nia Monica, Californie. mille Arthur Gosselin, fut très acha-
landé. Ce fut un beau succés et nous
remercions toutes les bonnes volontés qui se sont dévouées pour l'Eglise en De lariage L La semaine dernière ayait lieu à l'é- |
|dépensant et leurs énergies et leur ar- Bise St-Francis, le mariage de Mlle jiènes de Joseph Henri Paul Drouin et
Tout | Bay.
franciscain. Comté d'Iberville, P.Q. en visite chez
_|Twigg’s Island. Une petite visite aux soldats cana- diens hospitalisés à nessey a révélé la présence de plusieurs Canadiens français qui avaient l'air tout heureux de pouvoir faire connais- sance avec des compatriotes de Valley- field, Sabrevoix, F'arnham et des en- ivirons de Montréal. Le RP. Madden, OM. de la paroisse de St-Augustin, y dit la messe et visite les catholiques s'adressant à chacun dans sa langu2 maternelle, soit française, soit anglaise.
M. S. Mury, ancien instituteur de La-
Wholesale, était délégué à fa convention une courte visite à la famille Bougie. | M. Albert Rocque, président de FEd-
|monton Paint and Glass assistait à une PRE des hommes d'affaires.
GUY
Notre pique-nique à eu lieu diman-
% % % : Dimanche le 18, eurent lieu les bap-
gent.
penadette Coatta avec M. Georgeslde Marie-Anne Jeannette Drouin, en- isberger. La bénédiction nuptiale !fants bien aimés de M. et Mme Hervé ut donnée par le R.P. Boniface. Le |Drouin (née Yvette Cloutier). Les par- jeuner-réception eut lieu à la rési- rains et marraines ont été Louis- Phi- terne de M. Coatta où un superbe ban- |lippe et Jeanne d’Arc Drouin pour Paul, jet fut servi aux invités. La soirée | Benoit Drouin et Florence Cloutier pour ges noces eut lieu au Masonic Hall | Jeannette. jus de 200 personnes y prirent part | RO + +. pportant de TE cadeaux Se Lundi soir, 19 juin, fut baptisée Ft Marie-Anne Anita, enfant bien-aimée
uTrs voeux con DaBUenE leS|de M. et Mme Rolland Bastien, (née unes mariés dans leur nouvelle posi-|pita Johnson). Le parrain et la mar- jon sociale. raine étaient M. et Mme Hervé John- orée du 10 juin son. D Encore un autre succès sur toute la + + % gene. Tout le monde semble tellement fait qu'il faudrait continuer les! 4 irées pendant les vacances. Après la| ée; eut lieu l'élection. des officiers | de l'exécutif. Président, M. Albert | efebvyre ; vice-président, . M. H. Fraser Maïillardville; secrétaire, Mile A. agnon; conseillers: . Gagnon, V. Lévesque, M. Michaud, . Fraser et S. Parent, ces. déux derniers La
u matin arrivait au presbytère M. N.- MeGuire, District Superintenden
» | Edmonton, Alta. Notre curé fut enchan-
suite de la page 2)
iciels, de 40 à 90 pour cent de Ses ui a servi d'interprète pour les rensei-
‘ins en machines. Sur ce continent, |enements qu'il voulait avoir sur place.
ESont elles qui ont donné aux cultiva-|T] nous reviendra en juillet. |
rs la propriété de puits ro e pipeline, de cinq raffineries deljes 19 et 23 juin. Nous comptons tou-
Ÿ passer de 43 à
Superphosphate.
(Ce Sont elles; enfin. qui, dans ur grand
22 dollars Je prix | pluie et : beau temps.
ÉRIC IT NET CET EEE START EEE
l'écoulement des produits agricoles | ls marchés proches ou lointains. le blé, les pourcentages observés | ient Ge 30 pour cent en «Australie. | Dur la fabrication ou l'exportation des uits laitiers; des Pays-Bas, d'Irlan- d'Australie, du Danemark, d'Esto- de Lettonie, de Noüvelle-Zélande, A Pologne, de Norvège, de Suède, ÿe fauront à helonnaient, dans cet ordre, € même. 100 pour cent. Pour “la; nde, c'est.100 pour: ‘cent encore en de, 86: pour cent au Danemark et; ‘il déclaré. Our cent en Suède.-Pour 168. früits| Etats-Unis : seulement, c’est, suivant ‘comité
de la paix |
rtes, de. 34 À 90 ‘pour cent. -
ous est-il permis d'ajouter. CU che
‘au Canada nous ‘comptons pres- [voir + pes : c 0 jopération ; ‘il no
après- guer- pour. î : .{fique,.
: | Houls ARNEAU. con. | Cathoique).
: .que: certitude 1 l'heure de la victoire”.
Visiteurs fe procession de ia Fête-Dieu par les rues du village. La célébration de la St-
fils de. Ste-Lina, Alta. en visite chez|Jean-Baptiste fut une autre occasion
son fils “Armand stationné à Boundary | pour un grand déploiement paroïssial.
M. et Mme E. Perreault de Legal et pondu à l'appel de la Survivance pour célébrer la SkJean-Baptiste de la fa- çon traditionnelle. Grand’messe, diner -De passage chez M. J.-A. Beaubien, le jaux fèves au lard, jeux sur Je terrain RP. Clémentien Piette, missionnaire |de l’église, souper à la volaille, -attrac- tions et même Feu de la St-Jean à 12! M. Em. Normandeau, de Sabrevoix, tombée du jour.
les familles des cousins Bougie, de charité a permis un grand succès.
à l'hôpital Shaug- |mière Communion à la grand'messe en la solennité de la fête de la paroisse: Pierre Côté, Marcel Benoit, Carmelle annonce la mort du lieutenant- général | triotes ont fait un profit trés substan- Faucher, Jeanne Côté, Jacques Chartier, | Hellmich tué au cours de la bataille de | tiel.
Kathleen Davis et Bonnie oo péninsule de Cherbourg. l +
roisse, Une nouvelle famille catholique |” s'est installée au village après avoir acheté la salle de Pool: Fauch. Mme est la fille du peintre
Imhoff de renommée nationale et mê- fond, actuellement employé au St-Paul |ne internationale.
des Vétérans et en profita pour faire ipropriétaire de la propriété du Mont-
A la.
oo
Mardi le 20 juin, vers huit heures
t cet hommage sincère et qu’il ne nous
of the. Department of Colonization and Agriculture for the C.NR. Raïilways in:
B-|t6 de cette visite. Ensemble, ils visitè- TL De eouge rent plusieurs familles des nouveau. €Co- lons. Vu qu’il pleuvait, on dut remettre plus tard. les autres visites. En nous jottent M. McGuire se dit heureux |” ide voir les nouveaux colons Si pleins
D Aor es cent ans |a'entrain. Tous se disent heureux à nt g iGuy. M. McGuire regrette énormément Le Re g Sl p il onné à à Gênes? | de ne pas pouvoir causér en français |
‘avec des Canadiens français. Notre curé
Il a plu les 13, 14, 15, 16 juin et
role; ce sont êlles, en Ohio, qui ont| jours sur la divine Providence pour la! “Regola”, que l'on était à radouber
ïbre de pays, assurent uné large part On ne peut prédire lheure dernière fois qu'il à été attaqué.
- Washingon. — Le jieutenant-général Joseph-T. McNarney, adjoint du chef de l'état-major de l'a rmée, américaine, : n ‘a pas voulu faire de prédiction. quant
à la fin de la guerre. Les Etats-Unis la fin de cette année près de ‘de 65 !5-000,000 d'hommes outre-mer et “le {mouvement continuera encore à un rythme accéléré. au. cours de 1945", a-t-
M. MeNarney a témoigné dent ë qui étudie le bill d'appropriation |
|de 549, 107,785; 795. et il a. fait le ee 7 iration suivante: “Je voudrais bien pou vous. dire combien de +emps encore! US faudra pour libérer. YEurope et. battre nos ennemis dans le Paci- mais il-n’est pas un homme qui ‘ Ipuisse, ‘actuellement, prédire avec Ce
‘ La Survivance
Le Vatican congédie des gardes
> CHAUVIN
Toute la paroisse s'était réunie pour
| Cité du Vatican. — Le Vatican a an- |mentaires choisis au mois d'octobre der- Înier au sein des citoyens volontaires de Rome à cause de la situation difficile seraient licenciés graduellement.
Sa Sainteté Pie XII a reçu en au- dience générale un autre groupe de 2,000 soldats alliés. Le Souverain Ponti- fe a accordé de telles audiences, cha-
Anciens et plus ‘jeunes ont bien ré-
liée dans la Ville-Eternelle.
audiences. Le même esprit de dévouement et de
Gé néral allemand tué en Normandie
Londres. — Un communiqué allemand :
E + + | Sept de nos petits ont fait leur pre- |
KR + à
Un peu de remue-ménage dans la pa-
M. et Mme
grâces dans la chapelle de Y'Hôpital | Ste-Croix, anniversaire de prêtrise du RP. J.-L. |Binet, O.Mï. C’est en effet le 24 juin real Trust, au coin de l'église. 1904, qu’il à été élevé à la prétrise par M. René Larouche achetait la maison |Son Excellence Mgr Sbaretti, Délégué | de M. Reynolds en face de l'église, Apostolique, à Hull, sa paroisse natale. vendredi dernier. Dimanche le 95, notre dévoué Pasteur | & Æ % |fétait le 40ème anniversaire de sa pre-
mi 1 a- M. et Mme E. Courchesne ainsi que mière messe. I1 y eut Salut solennel a
M. et Mme René Larouche partaient pour un voyage vers la Rivière-la-Paix dimanche dernier, pour visiter la pa-|! renté. Ï + % % |
M. Arthur Sévigny est le nouveau
Deum en actions de grâces. Ad muiltos
+ % *%
La semaine dernière, iLaprairie de Marcelin, Sask, , visitait sa soeur, la Révérende Soeur Ste-
Mme Odilon |lection tripartite.”
M. Laurent Hébert et son compagnon |
du Bureau des Caisses populaires don-|Oicix, et M. Joséphus Labrosse, tous ; ser des vieux partis était de voter dans le Québec, :
naïent une causerie ici vendredt soir. | deux de l'hôpital Ste-Croix.
Un malentendu très malheureux avait | | + + +%
fait croire à un “Social Credit Meeting” | M. Jean-Paul Hurtubise, officier de plutôt qu’à un “Credit Union Meeting”. | paviation, a rendu visite à sa soeur, la Nous avons pu grouper une quinzaine | pévérende Soeur Ste-Geneviève, same- de paroissiens au dernier instant Pour | dj dernier. |
se renseigner plus profondément sur le sujet. Le mouvement lancé depuis quel- : ques mois à certainement beaucoup ga- gné à cette visite même inattendue. |
les socialistes;
GIROUXVILLE.
Le 18 juin fut baptisé Joseph, Ernest, |! Daniel, Dufresne, fils de M. Germain | Dufresne et de Gladys Cunningham. | ;
Parrain et marraine: M. Albert Lé-! vesque et Jeanne Dufresne, oncle et [tante de lenfant. | l
+ + % |
Mme Joseph-A. Boisvert est de retour de l'hôpital et semble beaucoup mieux. Æ % % | j Est parti en voyage pour l'Est, M. à Ferdinand Sylvain.
Æ OH %
M. Urgel Limoges et sa dame ont pris charge de l'hôtel de Dawson Creek, pour le temps que M. Michaud, PrObrIeiAe, | isera en voyage. | &' + #
Dimanche dernier, sous la présidence ide notre curé, le R.P. Desrochers, Sel. MI. la paroisse se réunissait au pied du Sacré-Coeur pour une heure sainte. Dans une grande atmosphère de piété | et de recueillement, tous prièrent avec | lferveur afin de.dédommager le Coeur | lde Jésus qui a. tant aimé les hommes. Ë Soyons certains que le bon Dieu a reçu
laissera pas sans rious combler de ses | faveurs. u | | + + .% ! La pluie nous est revenue encore une | fois... Après sa visite, les champs sem- blent s'enorgueillir, car les grains pous- | sent à qui mieux mieux. Que Dieu soit | béni dans sa divine Providence pour un L.. si gränd bienfait! |
Rome. — Des bombardiers moyêns du jee corps de l'aviation ont sévèrement endommagé un porte-avions nazi de! 20,000 tonries, dans le port de Gênes.
On croit que le navire est un ancien ; porte-avions italien déjà “endômmagé,
dans le port. its à a ca . | L’escadrille a touché abdos le na- É :
vire, qui n’a pas repris 12 mer depuis la Er xp US fe m erasger
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AUJOURD'HUI ?
Au plus proche centre de recrutement. Si vous ne savez pas où ‘aller, écrivez aux quartiers-généraux du recrutement de l'Armée situés dans la ville la plus proche de chez vous.
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D'importantes transactions ont eu! Un que jour, depuis l'entrée de l'armée al- |lieu la semaine passée dans notre pa-| roisse. M. Omer Villeneuve et M.
Plus de 10.000 soldats ont assisté à ces Iméon Royer ont vendu à un M. Dun- :caster d’Edmonton, chacun un quart | ‘de terre. C'est sur cette demie section ‘que depuis longtemps déjà on extrait ile gravier qui sert en grande partie aux ‘constructions dans la ville d'Edmonton let ies aéroports environnants. Nous croyons comprendre que nos compa-
#
| Notre dernière soirée familiale fut CDIPIT CUEn ‘un nouveau succès dont nous sommes Li Li EU très satisfaits. On a joué aux palettes, | puis aux cartes. Les gagnants furent Le 24 juin il y eut messe d'action de; Fou Marrieci, M.-J. Rodis, Ernestine Normandeau; MM. Ernest Langlois, Da- à l'occasion du quarantième [mase Bouvier, et Jean Lamoureux. Les
La victoire C.C.F. prédit celle du Bloc
“En Saskatchewan”, rendeau, “la seule façon de se débaras-
votants évinceront l'impérialisme et 1a dictature économique en élisant les can- didats du Bloc Populaire Canadien qui répondent pleinement aux aspirations nationales et sociales du Québec”. Î
Le ee
ajoute M. Lau- |
1 L ( L L Li l t { î t L ! i 1 t t 1 î t t
LAMOUREUX |
ù La compagnie Alberta Government noncé que 1,400 gardes palatins supplé- Telephone et la Calgary Power Co. ont | travaillé de concert pour rétablir le courant électrique interrompu par l'eau. haute du 14 juin dernier. Nous jouissons j de nouveau des commodités électriques ! [après une semaine d'arrêt complet. |
+ +. #
prix avaient été donnés par M. Ranch, Mme Siméon Royer, Omer Houle, A. ! Dornan et Ad. Houle. La rafle, magni- fique couvre-lit donné “par M. Albert Boisjoh, fut gagné par Mlle Irene Mo- rin. Le prix d'entrée offert par M. Emile + + 4 Normandeau fut remporté par M. Ade- tarû Houle. Après un bon goûter déguste
PAGE 3
Saveur Délicieuse
THÉ
mélange uniforme de thés de choix. En paquets et en boîtes de sacs de thé se conformant aux
quantités de rationnement.
CLUNY
M. et Mme ©. Dubé sona en visite en Saskatchewan ces jours-ci.
Mile Alice Nowicki est venue de l'Est, en consSé. Imaginez la surprise de ses
au miliey de bruyantes conversations, ;parents qui ne l’attendaient pas.
Seraïi-je versé dans une unité conadienne-françuise ?
Oui, vous serez in- corporé avec vos con-
‘citoyens de langue
française. Vous aurez
le choix de suivre
l'instruction militaire
dans la langue que
vous préférez.
| : Visiteurs de fin de semaine: |
Montréal. — M. André Laurendeau, pour Gaumont, Gariépy, Jeannette et | le graïh aurait besoin encore de la pluie
chef provincial du Bloc Populaire C&- Rita Houle, Lorraine Paradis. :
près la grand'messe et chant du Te | nadien, a déclaré que la victoire écra-
sante de la C.C.F. en Saskatchewan,
os! “montre que le parti nouveau d’aujour- |zeux est arrivé sain et sauf en Angle- 5 d'ui l'emporte sur le vieux dans une é- terre avec son bataillon.
M. Bouvier fit défiler sur l'écran des | + + films d'un intérêt exceptionnel. Notons en passant: quateur; La Fabrication du verre; A travers les Indes Néerlandaises. Nous | M. et Mme Roland Brassard passent remercions tous ceux qui étaient pré- sents, gens de la paroisse, de Fort Sas- katchewan, d'Edmonton et de Gibbons. [Notre reconnaissance à nos bonnes et dévouées Dames d’autel dont le zèle est linfatigable. l
M. et Mme Keeler sont en visite chez M. et Mme Chase. € + +
le film en couleurs A l'E-
leurs vacances chez M. et Mme R. Beau- din, et M. et Mme A. Gauthier. Æ 4% 2%
Lundi dernier il y avait séance au couvent. Ce fut très bien donné et la foule était nombreuse.
Æ Æ % Nous avons eu plusieurs ondées, mais
Æ % Mes
pour faire üne récolte. + Æ % _
Nous apprenons que Roland Lamou-
Lisez et faites lire la Survivance.
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qui n'a pas froid aux yeux!
Oure c’est notre fils Jacques. C'estun gaillard en santé et solide. L'instruction militaire lui a vraiment fait du bien. Nous étions peut-être ‘opposés à ce qu 1 s'enrôle au début. Et qui sait si, comme le major Triquet, il ne sera pas décoré, honneur qui rejaillira sur notre famille? Mais même sans décoration . : : il est résolu à faire son devoir en combattant pour un monde reil- leur et en vue de la libération de la France, le beau pays de nos ancêtres.”
Jacques est l’un des nombreux ét vaillants Canadiens français qui font partie de l'Armée active. Il est de l’Infanterie, la “reine des ba- tailles”. I1 défend son avenir et celui de son pays. I s’est engagé volontairement. IL sait que ce sont les volontaires qui, ‘en général, font les meilleurs soldats.
La Survivance.
$
$
. SAINT-PAUL | Les prêtres séculiers de notre diocèse | Dimanche, M. J.-M. Fontaine, de St-. s. . | {continuent leur retraite à Edmonton Paul, agronome : de Ja région, a inau- Samedi, le 24 juin, la population ca- |... durant le cours de cette semaine et en- guré, en assemblée générale, Ja ‘cam- | nadienne -française de St-Paul à cé- suite ils pourront inviter leurs fidèles |pagne en faveur d'un poste de.radi0 |jépré dignement notre fête nationale
; | “La St-Jean-Baptiste”.
[CHRONIQUE 7 MORNVILLE
i rançaï invi e- évoués ci êté leur con- ee Canadiens français de Morinville se re- [nos dévoués citoyens ont prêté 12: À dix heures une grand'messe solen-
Nouveaux prix pou r les CORSETVES domes ; . een AUAnbr IA A |nelle a été chantée par le Révérend pè-
= NN PEL OS ms et juillet et, la aine. suivante les gens |les deux tiers des gens ont déjà sous- | ë : L B ei ijuillet et, la sem é € a ne > : 5 l'autel ar ques en VIgueur depuis le 15 LUE ; ide langue aïlemande auront leur tour. {ecrit et que l'objectif s’atteindra avec le 17e nn = at : “ ne : : : a “Eee .. Le Père Levasseur prêchera la premiè-| temps. : . _::ples Ê -. , .
là en faire autant. C'est ainsi que les [française en Alberta. Une vingtaine de
: [Après Ia lecture de l'Evangile un ma- entier)
‘ an me
lgères- averses, la foule des paroissiens
: : ire et le Père Ehmann la deuxième. No- CRE RE nr LSRTe È
Montréal. La Commission des PHP. Mo A Sr De est toujours anxieuse de} Lundi matin a été célébré 1e märia- jenifique sermon de ee. : et du Commerce en temps de guerre < 20 o%$,, de luxe ou de es à “consacrer ces jours à la méditation et |ge de M. Henri Garneau, de St-Emile, jÉPORORCE: pSr ie R.P. Ru à : … émis une ordonnance qui fixe des prix choix seen $119 $ . 4 là Ja prière et généralement assiste fort | Mile Cécile Davio, du village. La ma- En des termes Ce . ss maxima pour les conserves domesti-|20 ozs., régulière $113 51. FT ay a tou lee duersices: “NOUS ne dons li éù était accompagnés de son père, M. Îla la vie de notre saint e ee | A RE un A SP LS PR re {tons pas que durant ces deux semaines |Léon Davio. M. Alfred Garneau servait | Jean-Baptiste, nous exhortant à ma méro A-1227 et est entrée en vigueur le | 20 ozs.,. de luxe ou de La nous ebatent de cette épooue l'on lac: tauom à con tree MIE Jeanne | cher sur ses traces. | É de ultivateurs font la mise en Peer a su . 23 13 Sarrangera pour ne rien mettre sur le |Davio, de Boston, était fille d'hanneur, | -À la sortie de l'église, malgré de lé- |
Plusieurs cultivateurs . régulière : : 13.
imétier qui pourrait nous détourner Ge [tandis que M. Joseph Letain, de Vic-
conserves des légumes en vue de la ven- JUS DE TOMATES
cet autre grand travail.- toria, en uniforme de la Marine Ca- put ‘admirer les jolis chars allégoriques
te. Cette ordonnance est particulière- [20 ozs., de luxe ou de
se . : “ , | | : = + *% nadienne, agissait comme garçon d’hon- |. résentant des scènes de la vie ca-!. ant i i = DA nr dre 801 .89 .09; présen . ln nn. - L'eau continue à se retirer lentemnt |neur. Inadienne. Le mignon bébé de M. et ER ARE ; du terrain qu’elle avait presque noyé au + +. + Mme Camille Charron personnifiait | ventes aux distributeurs-grossistes, aux | Choix 95% $1.06 1,
MM. Jéseph Dupire et Jean-Baptiste aise Jean-Baptiste. Cette parade qui
sûrement agrémenta la fête avait été préparée par un “comité spécial de la
- mmencement du mois. Il reste encore Pour les ventes de tomates, “maïs et, C0
: , issière à vider et nous |Dupire, de Walla-Walla, Nord Dakota, haricots en conserves d’une catégorie |PIUS d’une baissiére à se P
icraignons que la récolte ne soit perdue |sont en visite chez leur soeur, Mme Eli-
détaillants, aux institutions, aux hôtels et aux consommateurs. ARTICE sai D'après l'ordonnance, un conservateur inférieure à Ia qualité régulière, les
Dubois.
domestique est un conservateur qui ne détient pas une licence de taxe de ven- te de fabricant émise par la Division de l’accise du ministère du Revenu na- tional. -
La loi oblige les conservateurs qui fa- briquent 10,000 livres ou plus de conser- ves alimentaires à prendre une licence de taxe de vente du ministère du Re- venu national et de rendre compte de cette taxe à ce ministère. Les prix maxi- ma de ces conserveurs sont fixés par l'ordonnance A-851 ou selon les amen- dements que celle-ci peut subir pour l'année 1944.
Les conserveurs qui fabriquent moins de 10,000 livres ne sont pas tenus de se procurer une telle licence et c’est de'ces
derni&æs qu’il s'agit dans l’ordonnante |
A-1227.
Les prix que nous donnons plus bas sont f. à b. la conserverie ou entrepôt, sauf que pour les ventes aux consom- nsateurs, les prix sont les prix livrés. ‘Aucune taxe de vente ne peut être ajou- tée à ces prix.
prix ci-dessus .pour la qualité réguliére : À | : = doivent être réduits de 10 cents la dou- ere a Lee zaine pour les ventes aux distributeurs- ea verte grossistes et aux détaillants ou ache- | .
[l + LS + distributeurs ou Liste re 1 cent 14 ne Les maisons nouvelles se multiplient
î . : dans notre village et les marchands de pour les ventes aux consommateurs. 8
. Pour les ventes de jus de tomates d’une catégorie inférieure à la qualité: de choix, les prix ci-dessus doivent £tte | réduits de 10 cents la douzaine pour les ! deux premières classes d'acheteurs | | Jusi mentionnés ci-dessus et de 1 cent la"? * P'USIEUTS, boïte pour les ventes au consommateur. | LIVRAISON Lorsque des ventes sort effectuées : aux consommateurs, le conservateur est tenu de livrer les marchandises à l’a | cheteur. Lorsque des ventes sont effec- ! tuées à tout acheteur autre qu'un con- isommateur, le conservateur n'est pas tenu de faire la livraison ni de payer id'avance les frais de livraison. |tendement aimés!
Lorsqu’u noonservateur domestique ; * + + vend l’un quelconque de ces légumes
+ *% *%
en ces endroits. En compensation, les |!zée Lemire. ‘
; !
LAGOREY |
La semaine dernière nous .avions avec
bois semblent faire des affaires d’or|nous les RR. PP. Morin ét Rouleau, durant cette saison. L'ouvrage ne man-|Rédemptoristes de Ste-Anne-de-Beau- que pas et les journaliers font de gros |pré, qui nous ont donné la retraite pa- salaires. A quelque chose malheur est lroissiale, On se. rappelle le Père Rou- bon et c’est ainsi que la guerre profite- Ileau qui était venu il y a déjà 3 ans,
et nous étions contents de le revoir. La!
Providence nous avait réservé du assez
Plusieurs de nos familles vivent dans |bon temps et les gens ont pu venir as- il'anxiété durant ces jours-ci où la guer- sister assez bien aux différents exerci- re fait des siennes en Europe. Naturel- |ces. Ce temps de grâces fut bien appré- lement ceux des nôtres qui sont là-bas |cié et nous voulons remercier ces bons ivoient le danger de’bien près et Dieu |Pères pour. leur dévouement. Le same- {seul sait si quelque coup ne leur sera |di soir une belle cérémonie des fillettes jpas fatal. En attendant ‘que de bonnes |fut très bien réussie et restera long- mamans prient de toute leur âme pour [temps gravée dans la mémoire.
que la Providence leur ramène leurs fils| Pendant ces saints exercices Mme L.
Dumaïihe, présidente des Dames de Ste- Anne, conduisait 4 nouvelles dames peur
Nous ne cennaissons pas pour le ma- admission: Mmes P. Lauzon, P. Bonin,
[Sn conserves à une personne autre qu’un ment de liste des malades dans nos h6- |A.-J. Ouellet et D. Gaucher que nous
consommateur, il est tenu de remettre pitaux et chacun de ces derniers sem- |Voulons féliciter de s'être mises sous
Dans la première colonne, nous âne une facture à l’acheteur et de conser- le compléter sa guérison au foyer pa- [la protection de leur saint patronne.
nons la grandeur du Mçipient: dans 12 deuxième, nous indiquons la qualité du produit. Le premier prix indiqué est le prix maximum la douzaine pour les
ver une copie de celle-ci. Il en remettra | ternel.. I1 faut dire cependant que de-
une à un consommateur seulement si!moiselle Billot fait encore exception ce dernier en fait la demande.
I est bien entendu que les produits
a
lescence dans la capitale.
+ + * Jeudi dernier nous étions témoins
la règle générale et continue sa conva- [d'un chic mariage alors que le soldat
Anûré Lord, stationné à Valcartier,
célébration” dont M. Alphonse Bros- seau a été le dévoué président.
au succès de la Ge : Le 14 mai, Marie Rita Lorraine, fie | de M. et:Mme Aimé Joseph Van Br.
jui ég1i été béni : Le 12 juin, en notre rs Tessier et | Pant. Parrain: Vianney Joly: marraïre. Un splendide banquet organisé par ,le mariage de M. Ma e | Rite Fontaine. j
les Dames de Ste-Anne eut lieu à midi de Mlle Barbara Nicholson. Les pêres Le 14 mai, Joseph André Lionel & et demi. Les tables étaient décorées avec |respectifs des mariés Servirent de fé! ES Charles Lafrancs, par.” goût, les mets variés et délicieux. Tout moins. Nos meilleurs voeux. |rain et marraine: M. et Mme Noël La: le monde paraissait heureux de se ren- 5 #8 | france. Ke contrer; ce fut une vraie fête de famil- | Baptémes: | Le 18 mai, Joseph Donat Jean, fiks &. Le 3 mai, Joseph Alfred Marcel, fils js et Mme Roland Doucet. Parrain à |
Tes AMDSetnents qui AeVRIent AYOE de M. et Mme Alfred Doucet. Parrain: marraine: M. et Mme Donat Létour.… lieu dans l’après-midi ont dû être re-: Pauline |neau, oncle et tante de l'enfant,
fie .Marcel Ayotte; marraine: mis à plus tard, vu l'humidité du ter-| | Le 21 mai, Marie Lorarine Marguer.
jAyotte, oncle et tante de l'enfant. Les l j Le 7 mai, Joseph Eugène Sylva Guy, :te, fille de M. et Mme Rosario Moian LR SORA esnee M IR eane paroissiale |. de M. et Mme Joffre Tétreault. |Pararin et marraine: M. et Mme Ant.: A SIP IAE DRE FeuSIee. Da piéces fran | parrain: Eugène Lafortune; marraine: ne Moisan, oncle et tante de l'enfant : çaise à été très bien rendue. l'auditoire Le Belland. Le 21 mai, Marie Albina Marguerite. a su par ses nombreux applaudisse- | Le 7 mai, Joseph Kenneth Roland, |fille de M. et Mme Willie Dubois, Par. ec AUX {fils de M. et Mme Paul Dubois. Parrain: irain: Léo Dubois; marraine: Mark 41. RRIÉNS Ci ReTeeE AU EUR ARE CRE, jEméry.Dubois: marraine: Marie-Leuise !bina Thibert. Fe, à | dialogue et récitation. : | . À Le R.P. Leduc remerciz au nom du R.P.' Curé les artistes de la seirée et toutes les personnes qui ont contribué
t
Le blé
< . # à . La plus faïble récolte de blé obtenue . & au Canada en ces 29 dernières années Il e d oil A f 3
a été celle de 1937 alors qu’une. grande sécheresse a sévi; elle s'est chiffrée par
|
ventes aux distributeurs-grossistes, le | MS En Conserves et qui ne sont pas spé- deuxième prix est celui en vigueur pour cifiés dans cette ordonnance restent les ventes aux détaillants ou acheteurs jauand méme soumis au plafond établi |
autres que des distributeurs-grossistes ou consommateurs et le troisième prix indiqué plus bas est le prix maximum
livré, la -boîte; pour les ventes aux con-:
sommateurs, TOMATES 28 ozs., de luxe. ou de CHOÏR nn el $111 $123 .13
$106 $117 .12
|pendant la période de base et'qu'ils ne | doivent pas être vendus plus cher qu’ils lné.se vendaient entre le 15 septembre et.le 11.octobre.1941...
ce sont disponibles aux bureaux régio- inaux de la Commission des Prix et du : Commerce à Québec et à Montréal, ce- ‘ pendant chaque conserveur'intéressé en recevra Copie d'ici quelques jours.
Perspectives de la récolte de fruits et de
légumes
#
en 1944
Les perspectives de la récolte de fruits en 1944 sont brillantes à l'heure actuel- le, bien qu'il soit encore trop tôt pour prédire avec exactitude te que sera la récolte. °
Dans les Provinces Maritimes, les vergers ont bien. passé l'hiver et la tem- pérature du printemps à date a été sa- tisfaisante pour la croissance et les pre- mières opérations de vaporisation, mais il fauûrait maintenant de la pluie, Une gelée tardive a endommagé les premiè-
Marché
Les prix du .marché
d’Edmonton Avoine— 2 GW nn nt ann une . 393% SC W rhin tue 394 Fourrage No 1 Tr 389%
Fourrage No 2
39%
Seigle— DA CAN CR RTE NO I TEE SES 90% CCR PRE PR 86% Bétail— Veaux de choix 12.00 à 12.50 Bouvillons de choix 12.00 à 12.50 Ordinaires naines 11.50 Génisses de choix 11.00 à 11.50 Ordinaires ee Vaches.de choix - Taureaux 6.50 à 8.50 Beurre— Fe
No. 1 3%4; No 2,32; Crème— ne ‘ No. 1, 41; No. 2, 36.7
Oeufs—. ‘Grade A:large .. .‘ Grade ‘A medium ‘:: . Poulettes a
res fleurs des vieilles fraisières, mais la récolte n’en sera pas réduite. :
Dans le Québec, les perspectives de la récolte de pommes sont égales à celles de la saison de 1943. Les gelées de mai ont affecté les fleurs dans quelques ver- gers, mais les dommages ne Sont pas considérables. Les fraisières et les fram- jboisières sont en bon état. Bien que la Igelée ait. affecté quelques premières fleurs pendant le mois, les principaux plants n’ont pas été touchés.
, En Ontario, les perspectives de la irécolte de fruits sont moyennes ou ex-
‘Icellentes. Bien que les variétés hâtives ‘de pommes soient un peu au-dessous de.
la récolte de fruits à noyau et de poires Dee très favorables. Les pêchers du (district de Niagara sont chargés de |fleurs. On s’attend ‘que la récolte de fraises soit moyenne ou légèrement in- férieure à la moyenne: la destruction ,Causée par l’hiver dans l’est de la pro- vihce.et la diminution des plantations dans l’ouest en sont les causes. Les framboises et les raisins ne sont pas en- core assez avancés pour donner une 12e de ce que sera la récolte, mais
, À en juger par les fleurs des vergers de la Colombie Britannique, il est pro- bable que là récolte de fruits de toutes sortes établira.un record. Les fleurs a- bondent dans tous les districts: Bien qu'il n'ait pas toujours plu, les averses dela dernière partie du mois ont été bienfaisantes. Les perspectives de la ré-
trop tôt pour prédire ce que
c sera la ré- colte de’ framboises."
mentation générale dans ensemble du
Québec, malgré quelques dégats ‘causés
mentation générale de la superficie en- semencée ‘en légumes pour. consomma- tion à l’état frais et pour les conserves. La-température.2.été. idéale pour. les se-
colte de fraises sont à peu près les mé- mes que l’an dernier, mais il est encore
La superficie enseméncée de légumes cette année semble accuser une aug-
pays. Les renseignements au sujet des perspectives de la récolte dans les Pro- vinces Maritimes sont.éncore peu'abon- dants, mais la température 2 été satis- faisante ‘Dour “les : semences. Dans : le.
par la gelée, il Semble:y.avoir une aug-
oignons, des .tomates. et .des choux. …
TANGENT
Mardi dernier le 20 juin le RP. Ra- ‘phaë Lessard bénissait le mariage ce
Adjutor Garant de Donnelly et de Mlle Lita Boivin, fille mineure de M. Alfred Boivin de cette paroisse.
. Le mariage revêtit un caractère pro- fondément religieux. La cérémonie ds- buta par la récitation d’une formule de
consécration à la Ste Vierge et la re:
Îmise d’une couronne à Marie, Vint en-
suite le chant du Veni Creator pour at- itirer les grâces du S. Esprit sur les nouveaux époux. Puis ce fut la béné- diction du mariage, suivie d’une grand’- messe. Le RP. Pinard, curé assistait
comme sous-diacre. L'office religieux fut suivi d'un diner intime où brilla une franche et pure gaieté comme seule es familles profondément catholiques sa- ivent goûter. Meilleurs voeux de sainte- | té et de bonheur aux nouveaux époux. Éd Notre paroisse est grandement honc- rée de la visite de deux éminents per- sonnages qui nous ont fait l'honneur de ileur visite: Le R.P. Breton, O.MI., ré- dacteur de notre journal hebdomadai- re “la Survivance” ainsi que M. le Doc- |teur Beauchemin, président général de l'A.C-F.A. Nous leur sommes profondé- ment reconnaissants de leur sympathi-
ER #
que visite et nous voulons les assurer de |
notre entière estime et de notre frater- nelle collaboration dans l'oeuvre qu'ils poursuivent avec tant de dévouement et d'à propos pour la sauvegarde de la langue française en Amérique.
[DR # æ | Nos acteurs locaux se fendirent à Falher dimanche pour y jouer une pièce anti-communiste, pièce intitulée “La Paix du Christ”.'Ils remercient les pa- roissiens de Falher et particulièrement leur dévoué paste pour leur sympa- thique accueil et leur manifeste sympa- thie. 2h
me, en
RE Plusieurs membres du comité local de Y'A.C.F.A. se sont rendus hier à Falher pour assister à d'importantes délibéra- tions au sujet d'un poste de radio fran- çaise dans l'Ouest canadien. Sd : .Mme A. Laprairie de Marcelin, Sask., visite ses neveux, MM. Théophile et Albert Legault de Tangent.
mences; Ja croissance et l'état des cul- tures sont au-dessous .de ‘là. moyenne, En Ontario, l'état. des . cultures” .est moyen ou. au-dessous. dela moyenne: la superficie des quatre cultures impor- tantes de légumes dèstinés à la con- |serverie: (pois, haricots, -maïs.et toma- | tes)‘ laisse ‘voir une augmentation. En Colombie Britannique, il y a également augmentation de la superficie ensemen- cée; il en est particulièrément ainsi des
is
Québec, et en congé pour quelques jours, conduisait à l'autel Marie Rose Bureau, tous deux de cette paroisse. M. le Curé reçut leur consentement en présence de Albert Bureau et Eugène Lord de Hoilyoke, pères des jeunes ma- riés. Après le mériäge üne messe s0-
Des copies de la nouvelle ordonnan- | M. Marcel Garant, fils majeur de M. |lennelle, avec les Pères G. Morin, C.SS.
R., et Lavallée, O.MJI., comme diacre et sous-diacre, fut chantée aux intentions des nouveaux mariés pour attirer da- vantage. les bénédictions du ciel sur leur union.
Plusieurs parents et amis assistaient à ce beau mariage. Une réception eut lieu chez M. Bureau et le souper fut donné chez M. E. Lord à Holyoke où une soirée réunissait de nouveau pa- rents de La Corey avec ceux de Holyo-, ke. Après quelques jours ici, M. A. Lord
11928. On croyait en premier lieu que 1a
|
i
S accompagné d esa dame se dirigeait | comme diacre et le R. Frère Pothier vers Québec où elle ne passera que peu |
de temps avant de révenir chez ses pa- rents. Nos meilleurs voeux de bonheur les accompagnent. ; ‘
Dans le choeur nous remarquions les RR. PP. Rouleau, C.SSR., Teston, ©. MI. de-Colà Lake et Pelletier, O.M1I, de Legoff. . nn
Mlle Thérèse Bureau est venue chez ses parents à l'occasion du mariage de sa soeur, mais est retournée à son ou-. vrage en ville,
M. J.-B. Rémillard est revenu d’un voyage jusqu’à la côte du Pacifique. où il à pu visiter ses garçoris dans l'armée. Le soldat Rolland Limoges stationné à Wainwright est arrivé pour un congé assez long cette fois-ci.’ .
Mile Jeanne Verrier qui était venue de Montréal pour demeurer avec son père, vient de quitter définitivement la place pour retourner dans la grande métropole frañçaise.
On annonce notre pique-nique annuel
pour le 9 juillet si la température. plu-.
vieuse peut se terminer. AE k + 0%
On commence cette. semaine les: tra vaux | de . construction de-notre maga- sin coopératif. Nous espérons qu’il ou- vrira bientôt: ses portes pour servir le public qui attend depuis si longtemps.
.. -. d'orge
Les expéditions d'avoine et d'orge du Canada sur les Etats-Unis au cours des
140 premières semaines de l’année de ré- ‘ î
colte 1944-45, se sont chiffrées au total
[par environ 64,000,000 de: boisseaux, soit 41,000,0000 :de : boisseaux . d'avoine : et 23,000,000 de boisseaux d'orge. En com-
parant ces chiffres avec ceux des:40 se”
naines correspondantes de l'année: de
récolte 1943-44, on! voit qu'il s'est ex- |.
pédié plus de.5,000,000 de boisseaux de * 000. de
;plus d'avoine et environ. 9! “boisseaux de plus d'orge...:: Sn or : Fute
We
AU
|. Expéditions d'avoine et |
i
|
[
180,000N00 de boisseaux. La plus forte (566,726,000 boisseaux) a été‘ produite en récolte de 1942 était la plus forte, mais l'évaluation finale l'a mise à 556,684,000 boissæaux, elle.vient. donc -en- deuxième place.
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Ces chiffres proviennent du dernier rapport publié . par le surintendant des assurances du Dominion. “Ils indiquent; sur une base de révenu pour l'année 1942, le résultat de la gestion. des 28 compagnies Canadiennes: inscrités ‘sur. les registres du service | des assurances du Dominion. Es de
. ‘Tout ; bon ‘citoyen ‘possède
MRC Le ER _ La Survivance | | PAGE 5
ue , 248 ! : A EDMONTON | | Remerciements [campagne: elles ne se ravigottent pas RE NT | lvite. Serait-ce qu’on ne sait pas “met- | Æ = == er ” s “ci- É | | Célébration de la Saint. Jean-Baptiste | tre des gants banes” avec de tenes “ei nn | - M. Pierre Nicole désire vivemens re- | vilisées”? M. Maurice Magnan a ouvert, il y a | [mereter la personne qui lui envoie des! Huit automobiles de nos gens sont al- quelques semaines, une “station” pour
| C'est à ds paroisse SG que | Jean et nouveau curé. Les bonnes paro- lrevues et des magazines. Ne connaissant | lés ee Juniorat, hier soir, voir leur iclassifier les oeufs au compte de l’AI- 4 : revenait l'honneur de célébrer la St-iles sont accompagnées de la présenta-. ni le nom ni l'adresse de cette personne, |"héros” jouer à la balle-au-camp con- \berta Pool Producers. Il remercie gra-
ST- JOACHIM Eee Providence de l'hôpital St-Paul. Jean-Baptiste, cette année. Cette cé-|tion d’une gerbe de roses, faite par la il lui exprime, par la voie de la Survi- :tre les collégiens. Les nôtres avaient une ;cieusement tous ceux qui ont bien vou- nu voix angéliques, après la grand” |jépration commença par un grand nom- |charmante petite Gilberte Baril, Le p. |vance, toute sa gratitude. frousse de se faire “plumer” vifs; pour- lu encourager son entreprise. Il donne-
AE entonnèrent avec amour un beau Îbre de communions reçues. avec ferveur ; ‘ Patoine remercie cordialement. : | — — — Aa soit que les jeunes de là-bas ra satisfaction complète aux patrons,
‘| Mme Alphonse Barry ‘de Québec ain- |cantique français qui fit monter bienl; &butes les messes. Par l'entremise de n'aient pas les griffes assez durcies, ou | aux clients et aux employés. Las clas-
É es filles, Miles Mar- ; des larmes aux yeux'de nos ch m-! , Entre le second et le troisième acte | ‘bien que les nôtres aient la “peau” trop |sificatrice principale a toute la compé- si que 565 bo sont en visite | patriotes parmi lesquels on remarquaie {noue saint patron, l'on a demandé au|}f Louis Normandeau, présente aux | ‘coriace, toujours est-il que nous avons | tence de Rasa son on the et Margu 1.5 nat a Sacré-Coeur et à Ja sainte Vierge de Canadiens français le message de l' An | ter 1 t “Trois p'tits “hé Mme C.-E. Barry. ; - n Pa re de soldats, de marins | toujours protéger notre peuple. sociation Andenne française de l’AI ne se ne pre I A ee : ’avia 7 DE 7. L + + uts ler dmennutut CICbLéS Das le adie | Jim s'arrange assez re dans son rahs pour nous autres”. Mercredi soir | provincial.
È Mme Léger ROY et.a en même temps es résonnait! : ssisté aux fêtes de la St-Jean-Baptis- ! Sous les auspices de l'Association C.-
à te.
É chapelle.
É passage à Edmonton pour fin dé se- - Le fils de M. et Mme J.-O. Boucher, qui consiste non pas dans la haine des |
berta. nouvel habitat militaire, mais il trou- nous aurons une nouvelle passe-d'ar- | Immédiatement après la pièce, M. H.-|ve les lits de l'armée un peu durs. n° mes avec les jeunes de Ray. Il ne tou Miïlton Martin se fait l'interprète de i s'ennuie toutefois. . . c'est fort naturel Idrait pas que l'ambition nous perde et Fier là. tous les paroissiens en exprimant au R. | quan on laisse trois jolis enfants à la que nous lancions un défi aux “House | Nos collèges et nos couvents, il est à P. Boucher les sentiments dé reconnais- | maison et une bonne épouse de lalof David”. espérer, pécheront, chez-nous, des elè- sance et d'hommage à l'occasion de sa | trempe*de Marguerite! C’est une preu- | Notre aimable Conseiller, M. A. Sali- | ves de plus en plus nombreux. Nous a- récente nomination. comme Provincial. |ve patente que Maggie et Jiggs nelgo, dans un mouvement paternel s'est | vons déjà donné au Bon Maitre quel- Un magnifique cadeau et une Bourse | trouvent point d’imitateurs au “Maga- rendu, hier, à Calahoo, pour recevoir | ques religieuses, mais Villeneuve n’a très substantielle Jui. est offerte. Le R. | sin”. les multiples plaintes et désiderata de | ipas encore été couronné de la gloire EE G--A. Levasseur, O.MI. profes- |p, Boucher remercie de ce témoignage | , Le Courrieriste croyait, la semaine |ses électeurs. Il en a profité pour con- id'un prêtre, et pourtant, l'Eglise aurait jen Juniorat Saint-Jean, donna Un {d'estime et assure que le souvenir des | dernière, avoir donné l'exemple re le Pêre pour la grand'messe. Son tant besoin de ministres. Faisons des jmagistral sermon: le sens chrétien du ltreize années passées à la tête de la pa- | l'homme modèle, quant à la considéra-|“taxi”, qui tient la route beaucoup sacrifices et la Providence nous payera
patriotisme et sa véritable pratique, lroisse, restera toujours gravé dans son |tion pour l'épouse, mais il semble qu'il | mieux que “le Pontiac du P. O’Neill--est- au centuple. Parlons souvent à nos en- coeur.
me Léon Levasseur de St-Albert a! À I sortie de l'église on se serait cru|pp Armand Boucher, O.M.L, provin- assé la fin de semaine ‘chez sa fille là Québec tant le beau parler de Chez- | ci), assisté des R.P. Dehurtevent, C. |
MI. et du R. Frère Wilfrid Fortier, comme diacre et sous-diacre. La messe ien musique, de Cyré, fut exécutée avec brio par la chorale, sous l’habile direc- tion de M. Gédéon Pepin. À cette messe, come à toutes les autres messes, le
| | ‘F. de V., nos amis se sont réunis à » ES l'hôtel Vancouver pour leur banquet M. Napoléon DesPins est parti pour nue le soir du 24 juin.
eh assister aux noces d'argent | La semaine prochaine nous donne-
de ses enfants M. et Mme J.-E. La- rons à nos lecteurs un résumé de este mémorable soirée.
+R + + À + + * M. et Mme Jacques Baril étaient de | Décès:
fants de la beauté, de la grandeur de l | Georges, âgé de 20 : | aväit grossièrement sous-estimé nos Ce Parce que ce dernier a plusieurs fois = Rat Less | + % idans la ose à es ue Ps mais dans la pleine Va-| Après cette agréable soirée, un déli- | gens. .. M. Hébert, lui, ne va quérir | voulu se persuader qu'il avait un avion la vocation religieuse et sacerdotale: ils - e Ecosse, Jorisation de nos qualités ethniques. |cieux goûter fut servi aux acteurs par | de l'eau fraiche qu’une tassée à la fois! entre les mains sur nos chemins ca-|ne sauraient aimer et désirer que ce M. et Mme Elphège Courchesne, de s’est noyé la semaine dernière. : ; N
Une troupe d'amateurs, sous la Ai-|un groupe de Dames de Sainte-Anne, ! Les tomates de la “grande Ville’ sont ihoteux?—était plein à capacité: Jean-!AW'ils connaissent. Ne commettons pas
à chauvin, accompagnés de M. et Mme Cette famille estimée compte des |rection de l'infatigable M. Laurier Pi-
l'ECR
4
dirigé par Mme Léger Roy. , l'erreur de certains autres centres ca- E rené Larouche et leurs deux fillettes membres dans les services de la ma- |card, avait préparé une pièce d'Eugëne : : d SÉPAYSRSS NEA UANERIARIES EE be is a ee Br lee qui gardent les élèves les À étaient à Edmonton en route pour, ‘rine, de l'armée et de l'aviation. LaBiche, intitulée: “La Poudre aux Emil Le A Are doués pour orner leurs propres L ille où ils visiteront M. et Mmë | L'Association C.-F. de V. offre à la | " | PR ES i Girouxvi yeux”. Cette pièce fut présentée dans lécoles et qui n'envoient aux collèges et pci | famine ee ï sr Don nous ne pouvons le remercier que pour 8 Léopold Houle. ami sincères condo- {l'après-midi pour les enfants des écoles u concours de rançais ue tés morale" 1 = du |Couvents que les talents moindres, es- + + ljsances et ses prières. é SE U ion ; a Po per ère | ; . et les élèves du Couvent de l'Assomption déluge ont laissé la terre à sec. pérant que les Pères ou les Soeurs fas- Mme Lepage de Manville 2% REOREr I SE EE APS ERELE et du Juniorat Saint-Jean. | Il y a un mois un “beau garçon’, Sent d'eux des élites de première force. . À nade chez sa mère Mme E. Bérubé. | Le soir, dans la salle Saint-Joachim, | M. l'abbé J. Berthiaume, Ottawa $1.00 | R.P. Armand Grou, cs.c., Ville St- neveu de Mme A. Saligo, fit de . Un fermier ne peut s'attendre à avoir k | ROMAVUILLE jp de 325 personnes se réunirent pour |M. H. Geoffroy, Montréal $100' Laurent, PQ. $2.00 | pette” d’un “our vhes ss tante, lors de !une magnifique récolte sur un terrain Li a ulée : d “+ assister à la soirée dramatique et mu-|M. Antonio Tourigny, Victoriaville, .R.P. R Lalonde, SJ. Caughnawaya, son passage des Etats à l'Alaska. 11 glaiseux! Envoyons-les plutôt jeunes et nl + é mm [4 : | sicale, offerte en hommage au R.P. Ar-| PQ... ..... $8. 0! PQ 5e res sua $2.00 |apportait, dit-on, un coin du soleil, dans |1®5 'ésultats seront de 75% plus envia- La pluie à tous moments tient les ré- [mand Boucher, OM. ancien curé de la M.. L.-R. Dufresne, St-Raymond, M. l'abbé Jules Gélinas, Trois-Ri- isa valise. bles. Conception Icoltes en bon état et les gens sur le [paroisse eb récemment nommé provin-| P@. $2.00| vières, PQ. $100 | Mme Jacques sentit son coeur, pasi € Rédacteur de notre journal a ma- | qui-vive. Ainsi, la fête de la St-Jean- (cial. En effet, les paroissiens avaient |M. J.-M. ‘Beauchesne, Asbestos, [M l'abbé J.-E. Lévesque, Dorches- lvyieux encore, se rajeunir samedi soir, nifesté que les considérations d'ordre 9 eudi aatts us V'église | Baptiste à St-Paul avec de belles cour- |tenu à profiter de cette soirée pour lui PQ: aa lent doi ruenenee $100, ter, PQ. $2.00 en entendant notre. groupe de jeunes | MOral ne sont pas de mise dans un l qe Re Conception, eut lieu le © de chevaux au programme, a étéloffrir leurs remerciements et leurs! MM. les professeurs, Séminaire, St- M. l'abbé Ph. Goulet, Dorchester $2.00 | pratiquer. . . au presbytère, les hymnes | OUrrier. -- alors il ne me reste qu'à D de est) . on A 1PES mel géchée, malheureusement, Un |Voeux. La pièce de LaBiche fut présen-| Hyacinthe, PQ. #25.00 | R.P: Conrad Latour, O.MI. Mont- pour la messe de 9.00 heures dimanche, |°nCIure avec un “Bonsoir Mesdames et ponriase de ° ; igrand nombre d'ici ont dû rebr tée de nouveau et obtint un éelatant | De J.-A. Tousignant, Québec, P.Q. $2.00| réal, PQ. 00 | i ; ‘Messieurs, ici votre Annonceur” ; Attbar Pequih de cœte. ebrousser ; $5.00 |et ensuite chanter une variété de chan- os 1e É de ML et Mme Andre Fouad PE ichemën. suecès. Les entr'actes furent agrémen- | Dr Julien Pesant, Montréal $2.00 | M. l'abbé H. Veronneau, Ste-An- sons pas pareilles ÉOURÉNRE, paroisse, et de ndré Edo | Aujourd'hui à St-Joseph, des orages [tés par un programme musical auquel Mlle E. Poirier, Montréal $2.00| gèle, P.Q. $1.60 | Le Grand Frère doit être fier de _—. Lauréat ont encore ém jrent part Mme Adrien Blais ainsi que Les Ursulines de Québec, Québec $1.09 | M. le chanoine P.-N. De - Fe “Vie” ë À scistants: le Hélène Perka, soeur e empêché beaucoup de gens |Prirent part Mme : q Re ce nas : smarais, St ner la “Vie” de la vie à de nombreu- 3 + ‘ide s'y rendre. Miles Lucile Côté, Angèle Brault et Li --S. Lalonde, Montréal $4. Pie de Bagot, PQ. $1.00 Îses jeunesses à la physionemie euverte du marié, et M. se Walker. | H + +. na Caouebte. Caisse Populaire St-Denis, St-Hya- Dr Jean Lacerte, Québec, PQ. $2.00 .. ‘ : k + s see ee Après le premier acte, M. J.-J. Le-| cinthe, P@. $2:00 [Mgr E. Dugas, St-Lin, PQ. ..... $1025| IA Collecte en faveur de ses charités | 0 L A f L L E S Samedi prochain - ne iété ii E À i i | : .. M. Rs a samedi, si tionale célébrée N ponn a . #@- | Blanc, au nom des paroissiens, offre la |La Société des Oliviers, Montréal $5.00 lv Martial Frappier et ses élèves, St- |de guerre réjouira certainement le, M2 juin. d'un voyage de trois semaines a jé . y . bienvenue au R.P. Jean Patoine, O.M.£, [Leduc et Leduc Ltée, Montréal $2.00| Sébastien, P.Q. $2.00 | coeur de Notre Saint Père le Pape, que d d Le ess Îde toutes sortes. Quel tem . +. ancien supérieur du Juniorat Saint- |M. Omer Létourneau, Québec …… $1.00 Allard & Robitaille Ltée, Québec $1.00 NOUS ne pouvons pas ne point chérir. | emangees ps fera-t- | M. Alcide L. Désaulniers, Ste-Anne M. l'abbé Origène Vel, Ma, | Calahoo a de même fait sa large part. + % ä A Magog est, : | CE | e Yamachiche, P.Q. .. $2. Q. … ,| Anrort É CE ares ne : ; / Q : $: 00! PQ rennes pire : $100! y. Micheleau, notre pionnier, lit avec ! nortez _ vos volailles chez ssociation je gs BROSSE AU Collège Jésus-Marie de Sülery, Qué- |La Société des Artisans C. intérêt le journal du Bloc Populaire et EATON à Edmonton—les meïl- qe Fra an Baril ont terminé leur contrat d'agent bec, PQ: emule usée $1.00; Montréal, Montréal, P.Q. …….… $10.00 |ÿ est “ té à : . Fe A leurs prix qu marché. ganadient® V de l'International. La Presse, Montréal $5.00 | Caisse Populaire. de Québec-est, a : a æ. 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Pelchat, St-Nérée, P.Q. $1.00 français pour le 24 juin. La quantité de crème arrivant à [PIUS que convenable et le Père prédica- |M. Maurice Venne, Verdun, PQ. $1.00 :Prêtres du Séminaire, Qué., P.Q. 827.00 À 412 catbEdrale donc, le samedi à 9 |Bonnyville augmente sans cesse. Le re- |*®uT a été édifié de la foi courageuse | Mjle Marguerite Racine, Qué, P.Q. $2.00 ÎM. André A. LeMay, Québec, P.Q. $1.00 + 177 neures, tous ceux qui étaient libres d'o-|tard des trains dérange beaucoup le des fidèles. Société St-Jean-Baptiste de Qué- Société St-Jean-Baptiste, Section N.- | OICI Mbligations ce jour férié se. donnèrent \irvail alors que le personnel n'est pas Fr. | D Dee, PQ uen $5.001 D. de la Paix, Verdun, PQ. $20.00 ! rendez-vous pour assister à la sainte |;y complet. . | M. Jos. Brosseau, fils, a épousé, lundi M. Paul Guillet, Montréal $5.00 | Dr Delvin Archambault, Verdun, $1.00. Messe. | Es à le 19 juin, Mile Jeanne Desaulniers, de | M. l'abbé J.-Hector Biron, Mont- M. l'abbé C. Arpin, L’Annonciation, e A Dans un sermon plein d'inspiration | ;1ne Marie-Louise Durocher est rem [-#fond. Au retour de Lafond, un‘ ban-| JLaurier, PQ. $2.00 PQ dont Nine $1.00 iv i i était cé- re | ; u u lieu, présidé par le curé, chez ité is: jété St-Jea i i : : E ivine le RP. Meek, qui aussi était ce placée à la banque par une demoiselle quet à eu lieu, prés par le Le Comité Permanent de la Survi Société St-Jean-Baptiste, Section « Mais avec un complet si- Mébrant ce jour-là, remercia Monsei- |, wermillion pour ses trois semaines le père du marié. Parmi les convives ON{ vance Française, Qué., P.Q. ……. $10.00 | N.-D. de Lourdes. $3.00 Rneur au nom des nôtres, de se bien- [Se vecances, Mare-Louise ‘est partiel® marqué M et Mme René Dessul” |Elévès de l'école St-Edmond, Calder, |M. l'abbé Alfred Lalime, Ste-Anne gné T.-J. LaFlèche, il n'y a “4, S, a Alphon- : Meillance. Re D Dee ue niers, parents de la mariée; M. Alp Alberta. 5h $L50! de Sorel, PQ. $1.00 rien à redouter des grandes H nous félicita pour notre st lun voyage à Lebret, Sask. en visite chez | Ise Brosseau, oncle du marié; M. et Mme | Bureau des Missions, Qué., P.Q. … $5.00 ! M. l'abbé A. Léveillé, Ste-Scholasti- | ; Mi notre fidélité aux lois de Dieu et de! Le Frère Georges Etienne Durocher, à ylector Brosseau, de St-Paul; M. et\Section St-Joseph de la Société St- jan. PO RE $3.00 chaleurs. Nos tissus d'été . Eglise. Restons Canadiens dans le instient du Sacré d pe ts. U | Mme Lucien Desaulniers, de Lafond; M.| Jean-Baptiste, Montréal $5.00 M. l'abbé H. Quesnel, Ste-Dorothée, : : È [sco asticat du Sacré-Coeur des ats. | + Mme Oscar Jean: M. et Mme Er-|Mer Eugè £ k : sont tellement frais et no- Mai sens du mot, nous dit-il, parce que Le dc ctb par fe Pabirique Chhs. ; M. gr Eugène Laflamme, Qué, P.Q. 55.00; P.Q. $1.00 mous avons un héritage glorieux à sau- dien. qnest Didier; M. Albert Coutu; M: et|Le Cercle de Y'U.C.C. 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E | plètement Cherbourg. Ce port de mer, ||: "9 “JP PRE À “ . ré par l’Albert: , tant ;: Qué- | M: l'abbé Henn Bernier, Artkébaske, l'un des plus considérables de France, || e enr Fi é1 LS: CO bec. et la Saékatchewan. ont réalisé des}. PQ. $L00| eur sérvira à débarquer le. matériel ||... 4 2 Qu» . CIN > _ les:lé-. gains. supérieurs à. 40%. La: recette en : Elèves de YEcole. ‘st: “Martin, Vegre- :! |ourd'éont ils ont besoin, dans de pou pos CREME ES nie de:
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«
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La Survivance
MERCREDI, LE 28 JUIN, 194
L'Institut Généalogique Drouin rééditera | CALENDRIER om VAUUR DES COUPONS Office du Tourisme de Québec ° Ï di ti | d M L | Se dur J U Î L L E T en ‘ os incial de Rp ue vd le 1er novembre suivant, C ä de LOIeRTE d gr anguay DU CONSOMMATEUR | SUCRÉ rouR “iE on ete vient de |cision sera finale. he
faire connaître les conditions du con- cours du “Grand prix de peinture” ins- titué récemment par lhonorable M.
On obtient des renseignements add
M. Gabriel Drouin, de l’Institut Généalogique Drouin, a tionels en écrivant à l'adresse suivar_
MER. JEUDI VEN.
DIM. | LUN. | MAR.
complété un formidable
travail de révision et de i
correction du dictionnaire généalogique
des familles
Tous les Canadiens français seront sans doute heureux d'apprendre que le
canadiennes
semblées de marguilliers, prône écrit |de messieurs les curés, messes recom-
à
213 4
la liste des conserves rationnées
5 6
ler Juillet - Les pommettes et les bleuets en conserves sont réinscrits
Coupons de sucre 36,37 Valables Coupons de conserves 23, 24 Coupons de beurre 68, 69
Coupons de sucre pour conserves F6,7,8,9,10
718.
Perrier, secrétaire de la provinte.
cours tous les peintres qui sont sujets britanniques et résident dans la pro-! vince depuis cinq ans. |
te: Concours du Grand prix de Deintu. re, Secrétariat de la province, Hôtel du Gouvernement, Québec. Les “Visites interprovinciales” C’est le nom d’une société qui s'oceu. pe de favoriser l’échange d'étudiants et d'étudiantes des provinces de Québec
Sont invités à prendre part au con-
Le thème est “une composition à fi-
Dictionnaire Généalogique des familles mandées, sHnonces de mariage, con- 7 13 = nn ne gures dominantes”, exécutée à l'huile|et d'Ontario, afin de leur permettre canadiennes, de Mgr Tanguay, consi- |trats de mariage, etc. | Le) 10 Il 12 oupon € 14 | 5 é sur une surface de vingt pieds carrés. |d’acquérir une meilleure connaissance déré comme une oeuvre formidable sans | 1] n'oubliera pas non plus les regis- : | Valstie ae Trois grands prix sont prévus: $2,500 |de la langue et des moeurs de la pro.
doute, maïs incomplète, sera réédité par M. Gabriel Drouin, après avoir été cor- rigé, mis à point et minutieusement re- visé.
Ce dictionnaire de Mgr Tanguay, vé- ritable encyclopédie de nos familles, renferme la liste des baptêmes, maria- ges et sépultures (de 1621 à 1700 en un volume couvrant une période de 79 ans; de 1700 à 1760, en six volumes, couvrant une période de 60 ans).
Ii appartenait à l'Institut Généalo- gique Drouin de conserver un tel mo- nument à la postérité, en élaguant ce- pendant les erreurs, en rectifiant ce qui est nécessaire, en complétant aussi, se- lon Je cas, cette oeuvre admirable, par des renseignements que Mgr Tanguay n'a pas utilisés ou n'a pu le faire.
Le projet de M. Gabriel Drouin est très élaboré. Il s'agissait pour lui de puiser aux mêmes sources que Mer
Tanguay, d'apporter à l'oeuvre beau-
coup de précisions, de recommencer k ;
tâche dans le dessein toujours de faire mieux et surtout de mettre à profit les immenses richesses généalogiques. a- massées par son père et par lui, qu’il a aujourd’hui en toute sécurité et à s& portée. ? | Dans Tanguay, il est parfois impossi- ble de découvrir, de retracer le lieu 4’o- rigine. 11 arrivait en effet que des noms étaient illisibles ou encore que des mo- difications et changements avaient été apportés aux noms de paroisses, etc. . . Souvent Mgr Tanguay risquait un nom, une provenance, sans preuves suffisantes, sans documents à l'appui. D'où des erreurs regrettables mais faci- lement explicables. Grâce à la photo- graphie largement utilisée par M. Drouin, on peut remédier à cet état de choses et avoir à sa portée des repro- ductions de documents indispensables. Dans ce nouveau dictionnaire généa- logique, des planches, des cartes et graphiques rigoureusement tracés, nous permettront de repérer facilement l'en- droit précis, le lieu d’origine dans telle province de France ou tel département, etc. Lorsque l’on mentionnera le lieu d’origine, il y aura deux renvois aux planches des premières pages, soit l’un pour l'endroit précis et l'autre pour la province, etc. M. Gabriel Drouin utili-
Îtres de confirmation et abjuration, celui des hôpitaux, celui des paroisses, car Mgr Tanguay souvent se contentait des registres conservés aux palais de justice et ils étaient incomplets.
Dans le passé de nombreux comités et sociétés Se sont formés pour entre- prendre la tâche de reviser et méri- ter le dictionnaire Tanguay. Tous ont abandonné cette tâche après de patients labeurs et de multiples efforts. La prin- cipale raison de l'échec, .c’est que les documents nécessaires étaient dispersés
Aujourd'hui, M. Gabriel Drouin, avec un personnel entrainé et spécialisé dans la paléographie peut exécuter tout le travail à son Institut et le mener à bonne fin parce que tous les documents nécessaires ont été photographiés sur micro-pellicules et sont tous réunis dans une seule pièce. Ainsi, un document de Montmagny peut, au besoin, être com- iparé avec un document des Trois-Ri- vières et il arrive souvent que la com- paraison de deux documents est néces- saires et révélatrice.
Mgr Tanguay a droit à la reconnais- sance de la nation et M. Drouin n’am- bitionne pas de succès pécuniaires. Les volumes seront vendus au prix de re- vient. M. Drouin veut conserver à ja- mais la mémoire de Mer Tanguay en la Ifaisant revivre dans ses oeuvres et il n’a aucune objection, bien au contrai- re, à partager cet honneur avec des collaborateurs. Toute une section de l'Institut est réservée à ce travail. Cher- cheurs, érudits, historiens qui ont accu- imulé eux aussi des renseignements iné- idits trouveront à l'Institut un système merveilleux de classification de docu- {ment dans les dossiers et un jeu de fi- ches de différentes couleurs pour cha- que genre de renseignements. Ils y trou- veront également l'atmosphère indis- pensable à lédification de l'oeuvre, le confort, le silence, la tranquilité, tout ce qui pourra leur être aussi de quelque utilité. LL
veau dictionnaire réédité aux frais de iM. Gabriel Drouin et ils seront aussi
| |
31 Coupons de beurre 66, 67, 68, 69 expirent
[30
Montréal. — La dixième convention annuelle du parti C.CF. de la province de Québec, a duré deux jours. Le pro- fesseur Frank Scott a résigné ses fonc- tions de président de l’organisation pro- vinciale. Ti à été remplacé par M. Ro- muald-J. Lamoureux, représentant de district, à Montréal, des ouvriers amé- iricains de l’acier. Les vice-présidents se- ront M. William Long, de Montréal, pré- sident de l'Association internationale des machinistes pour les lignes de l’est, dau C.P.R. et M. Guy-M. Désaulniers, avocat de Montréal et aviseur légal du Congrès canadien du travail Ont été élus à l'exécutif provincial, MM. J.-M. Bédard, Harry Wilksm, Frank Watson et le Dr N. Wevrick, tous de Montréal, Lucien Pelinay et P. Vaïillancourt, de, Québec, et F.-R. Laroche, de Longueil.
Une école d'entrainement pour les, organisateurs et les candidats a été ré-
16 17 18 19 232425 26°
La C.C.F. dans Québec |
clamée par les délégués. Parmi les mesures préconisées pour le programme de la CCF, dans la province
L 20 Coupons de beurre 70, 71
7 Coupon thé - café T-37
} | | | i
Valables
21,22 28/29
Valable
Entente prochaine en France
Londres. — Des entretiens d'ordre
de Québec, mentionnons l'abolition des | technique ont lieu entre les experts
monopoles sur les produits essentiels, tels que le charbon, la gazoline, les tex- tiles, le tabac, l'aluminium et le sucre; la création d’un conseil économique pour le développement des ressources naturelles et des industries du Québec, la socialisation des utilités publiques, des distilleries et des brasseries; l’en- couragement aux entreprises coopéra- tives: l'assistance aux fermiers, aux- quels on garantit le droit de propriété, l'instruction obligatoire jusqu’à l’âge de 16 ans, Dans le domaine ouvrier, la convention a recommandé des vacances payées, des augmentations de salaires, des heures raisonnables, des mesures de sécurité sociale pour les employés de bureau.
La Normandie est le! garde-manger de la France
Certains correspondants alliés ont paru s'étonner des signes de prospérité, certains parlent même de luxe, qu’ils ont découvert en Normandie.
Il convient de rappeler que la Nor- |
Les noms de ces collaborateurs appa- |mandie a toujours été une des régions | raitront aux premières pages du nou- fnourricières de la France, une sorte | ide Danemark français connu à la fois ; pour sa légendaire richesse et pour l'im- !
tres. Des dix-sept millions de livres de fromage et de beurre exportés en Fran- ce en 1938, la Normandie fournissait approximativement les deux tiers.
La dislocation de toutes les commu- nications ferroviaires du fait des bom- bardements alliés des derniers mois, explique d'autre part, dans une large mesure, la présence en Normandie de stocks alimentaires relativement consi- dérables, :
* On ne saurait tirer de la relative prospérité de la Normandie, une con- clusion quelconque quant au régime ali- mentaire de la population française dans son ensemble et tout particulière- ment de la population des grandes vil- les où la situation est entièrement dif-
britanniques et français qui cherchent à élaborer les principes d’une entente interalliée relative au contrôle des af- faires civiles, en France, au fur et à mesure de la libération du territoire français.
Une fois que l’on en sera venu à une entente sur les principes, on s'attend à ce que le général Charles de Gaulle, chef du Comité français de la Läbéra- tion nationale, retourne à Londres nour compléter les plans avant de se rendre à Washington, en juillet.
Des dépêches d'Alger ont fait men- tion d’un nouvel optimisme, dans îes cercles du Comité, sur les perspectives politiques et militaires, à la suite du retour de de Gaulle à Alger.
On attribue cet optimisme aux indi- ces démontrant que l'administration s'installe elle-même en territoire libéré et fonctionne temporairement, comme autorité civile, avec l'acquiescement des autorités militaires, en dépit de l’ab- sence d’une entente formelle.
Des porte-parole, à Alger, disent que, selon eux, le major Geoffrey DeCourcel, membres de l'état-major particulier de de Gaulle, qui est resté en Normandie, serait sous peu nommé commissaire ré- gionail.
Les cercles degaullistes ont choisi
une localité de Bretagne comme site |
idéal du gouvernement provisoire. a
sente en calories à peine plus de la moitié de la ration britannique.
| pour le premier grand prix; $1,500 pour le deuxième grand prix; et $1,000 pour le troisième grand prix. Le jury pourra
vince voisine. | Les étudiants sont placés dans des fo. milles privées, de manière à rendre leur
ne pas accorder de prix ou en réduire {séjour le plus agréable possible et à leur
le montant.
la propriété de la province. Une expo-
procurer l'atmosphère la plus favora. ble à l'étude qu'ils veulent faire. Les visites sont organisées par M
as : - Les trois oeuvres primées deviendront;
sition des peintures primées et de tou-|G.-H. Biggar, de l’Upper Canada col. tes celles qui seront présentées au con-|lege, et par M. l'abbé Arthur Maheux, cours aura lieu à Québec et à Montréal. |de l’Université Laval.
putation internationale. Le concours se
L'Exposition de Québec L'exposition provinciale de Québec
Le jury sera formé d'étrangers de ré- |
terminhe le 13 septembre 1944 et la dé- sera tenue du ler au 10 septembre pro. : cision du jury sera rendue publique a- | chain, et ce sera la trente-troisième |
jannée consécutive qu’elle ouvrira ses |portes au public. Nouveau président des | Rene de Québec est la plus . importante des expositions industriel] scouts canadiens Let agricoles tenues dans notre Fe ‘et la Commission qui s'occupe de son Ottawa. — M. J.-H. Cody, président |organisation ne néglige rien pour en
de l'Université de Toronto, a été élu faire un événement annuel de Premier président du conseil général canadien | plan.
du Boy Scouts Association, au cours de
D'année en année, des améliorations
la réunion annuelle, tenue ici. 11 suc- {sont faites aux différents édifices d'e.
cède à feu sir Edward Beatty. '
néral du Canada et doyen des scouts ca- nadiens, présidait la réunion et il reçut la première médaille décernée par l'as- sociation pour service prolongé.
position, le parc est embelli, et tout concourt à intéresser les visiteurs qui s'y rendent.
le programme complet de l'exposi. tion de 1944 sera prêt dans quelques se. maines. Nous en reparlerons.
Le comte d’Athlone, gouverneur gé-
JTON PAIN EST. UN VRAI RÉGAL /
ILESTAACHLE À FAIRE
sera dans la préparation de son tra-linscrits dans le coeur et la mémoire de | portance de ses exportations. vail, des sources oubliées par Tanguay HOUS les Canadiens français. C'est ainsi qu'à la veille de la guerre, ou introuvables en ce temps-là. Parmi, Ce nouveau dictionnaire sera un mo- de cheptel normand (boeufs,
|
H
férente et souvent même en passe de | Aussi est-il de toute première impor- |: devenir tragique. On sait en particulier tance que les réserves alimentaires nor- porcs, mou- | qu’un isolement de Paris se prolongeant mandes soient utilisées à la constitution tons) atteignait deux millions deux cent ! deux ou trois semaines suffirait à ré- de stocks destinés à lapprovisionne-
ba têtes. La production de cidre sel- ;duire à une famine totale la capitale, ment de la population française et en vait en 1938 à
ces sources nous pourrions mentionner: Inument du souvenir élevé à la mémoi- livres de comptabilité et rapports de lalre et à l’honneur de la race française fabrique, feuilletons ou rapports des as- l'en Amérique.
“Elle m'a fait vivre! Pourquoi pas vous ?
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2 : Si vous voulez vraiment aider la cause du bon journal, < un moyen facile.et à votre portée c’est de lui payer ADR
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Quand François s’éveilla
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, les gens du sud étaient sur le point de partir. Les visi- teurs étaient à la porte. Louis revenait de dire sa messe dans la chapelle des villé- giatures. On s'invite mutuellement, d'une manière ou d'une autre, conclut, Rosalie, axrangez-vous pour venir! :
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“Si ce n'est pas cette
ce sera plus tard”. “Vous ne partez pas ces jours-ci, vous autres, François?” Pas cette semaine, s’écria’ Marie, mais il parait que vous restez!” —2h! rester, fit François, c'est bien loin d’être certain. “Fais pas ton fou, on est toujours mieux parmi son monde allez! je connias ça, moi... marche!
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semaine, dit Moise, Louis et François
leur vieille mère leur servit à déjeüner. Elle était un peu triste aussi, comme elle l'était toujours au lendemain des fêtes de famille, quand ses enfants se dispersaient. A servir Ses deux fils, son prêtre et son médecin, elle retrouva sa bonne humeur.
par le R. P. Adélard Dugré, S.J.
se mirent à table et |
vacances”.
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douze millions d’hectoli- où la ration quotidienne réelle repré- particulier des centres urbains.
Texte du Dr L. Francoeur Dessins par M. ‘Raymond
Après le déjeuner, tous deux s’assirent dans l'herbe, sur le bord d’un fossé. “Voilà le plus beau de mes vacances, dit M. Louis, en montrant tout ce qu'il avait sous les yeux” —“Oui, dit François, ça c'est des Un silence. Même dans ma maison, ce n'est pas comme chez-nous. Ma femme n'a pas les goûts que j'ai. ..
Maui, Raumérd
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d'aller m'asseoir ainsi, tout seul, au bord de l'eau à Duluth; je rêvais à toutes sor- tes de choses lointainees, aux coureurs des bois, à tous nos Canadiens venus tenter fortune en Amérique, je pensais à vous
autres surtout”. ,
:
“Sais-tu? reprit François, il m'est arrivé: “Quand on est loin, comme on s’accro- che à tout ce qui rappelle la maison!” “Mais-maintenant, dit le prêtre, est-il vrai que tu restes?” “Ah! je resterais!. Mal- heureusement deux gros obstacles s’oppo-' sent à mes projets: mon fils et ma femme, ” [Mon fils, ses goûts vont au jeu! Ma fem-
me, elle n’a pas les manières du Canada”.
Etats-Unis, avec gratte-ciel, ce qui que selon moi, ça
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À 4
| “C'est vrai, François, c'est tranquille, le Canada, surtout si on le compare aux
encore longtemps. Si nous voulons former “un peuple, il nous faut aller lentement”.
ses industries et ses va te surprendre, ‘c’est doit rester tranquille
—"Que veux-tu? Le Canada ne fait pas vivre son monde. Tu te rappelles ce que nous racontait notre bon vieux père, de ses travaux de jeunesse: aux chantiers tout l'hiver, faisait des semences à la dia- ble, puis s’en allait faire la récolte du foin à la frontière américaine. Il revenait avec des poignées d'écus”. | |
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Ci-inclus veuillez trouver la somme de $ pour abonnement pendant
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La Survivance, : Eûmonton, Alta.
NB. — Voyez les prix au haut de la page 2, à gauche
Adresser l'enveloppe comme suit:
M ment céder le pouvoir aux libéraux.
DR gouverneur
ir
| MERCREDI LE 28 JUIN, 1944
s
HISTOIRE DU CANADA La Province de Québec
Ministères conservateurs jMackenze aux élections fédérales de pepuis la Confédération seize minis- 1878, ne craignit pas pour une fois d’u- M tres se sont succédé au pouvoir dans la {ser du droit de désaveu que lui donnait D province de Québec. Sir Narcisse Bel- la constitution. I] cassa de sa commis- jeau, qui ouvre la série des gouverneurs [Sion le gouverneur de Saint-Just qui provinciaux, confie à Joseph Cauchon |Avait fait perdre le pouvoir aux amis de x soin de former le premier ministère [Sir John. québecois: Cauchon ne peut réussir à M former un cabinet et Joseph-Olivier À chauveau fut appelé à cette tâche: le peuple aux élections qui suivirent, ac- corda sa confiance au gouvernement et au parti conservateur qui le soutenait. Le gouvernement Chauvreau, qui eut Je pouvoir jusqu’en 1873, s’'employa sur- M tout à créer le nouvel organisme pro- D vincial. Les ministères Ouimet et de de É Boucherville lui succédérent portans à onze ans la durée du régime conserva- | teur qui devait pour une année seule-
Chapleau
Avec Adolphe Chapleau comme ptre- uier ministre les conservateurs repri- rent le pouvoir en 1879, pour le garder avec les trois ministres Mousseau, Rose et Taïllon jusqu'en 1887. Chapleau, né à Terrebonne, s'éleva aux premières Charges publiques de sa province. À dé- ltaut d'une force d'argumentation 1rré- futable, Chapleau avait une puissance de parole irrésistible et une éloquence qui gagnaient les foules à ses convic- tions. La province lui doït en grande partie la construction du chemin de fer du Nord entre Québec et Montréal, et aussi celui de Montréal à Ste-Agathe, qui s'est prolongé jusqu’au Mont-Lau- rier à travers les magnifiques panora- mas laurentiens, Ces deux entreprises, largement subventionnées par la pro- vince sont restées les deux plus grandes
M c'est à cette époque que fut akohi le double mandat de député au provincial et au fédéral. ‘Coup d'Etat Les conservateurs perdirent le pou- voir en 1878 par un coup £'Etat du libéral Luc Letellier, de
M réussi à
MA binière, Calviniste canadien, dota la pro- A vince de Québec d’un ministère libéral: M ce gouvernement ne dura qu'une année, D car le peuple se prononça de nouveau
pour ses anciens maitres aux élections de 1879. Sir John Macdonald, qui avait renverser
le gouvernement
EN Saint-Just. Sir Henri-Gustave de Lot- oeuvres -d’utilité publique du gouverne-
ment conservateur.
Mercier Les libéraux reprirent le pouvoir en 1887, Honoré Mercier, dont l’éloquence sympathique, persuasive, formait con-
itraste ‘avec la, parole déclamatoire de
Chapleau, avait réussi à renverser le gouvernement Taïillon. La jeunesse re- prenait avec entrain l'idée libérale des premières années de l’Union, et l’exé-
|eution de Riel avait opéré un revire-
ment d'opinion en faveur des partisans
La Survivance
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Deux ‘petites filles écrivent à Grand-Père LeMoyne
Cher Grand-Bère LeMoyne,
Je suis très heureuse de posséder ce joli chansonnier. Je suis un peu en re- | tard, mais je vous remercie beaucoup. : . Aurevoir, cher Grand-Père,
Votre petite fille aimante, Madeleine Bérubé, Beaumont, Alta.
CE
Cher Grand-Pèére,
Ce fut une heureuse surprise quand je lus dans votre journal mon nom com- me gagnante de notre concours. Com- me je viens de -recevoir le bel album de l'abbé Gadbois, je m’empresse de ve- nir vous remercier de tout mon coeur, et vous assure que je vais les appren- dre, ces belles chansons canadiennes.
Encore une fois, merci et bonjour de votre nièce, s
Huguette Bourgeois, St-Maurice, Cté de Champlain, P.Q.
Ca
tant l'estime et les regrets de tous ses concitoyens. Retour des Conservateurs
Trois ministères conservateurs se suc- cédèrent dans la période qui suivit la chute de Mercier. La dette de la pro- vince avait atteint 25 millions et le gouvernement dut trouver de nouvelles sources de revenus et créa de nouveaux impôts. Le peuple n'appréciait guère ces moyens d’améliorer la situation finan- cière et le parti libéral colla à ses ad- versaires l'épithète de “taxeux” qui fit fortune. Le plus long de ces trois mi- nistères fut celui de M. Taillon qui suc- céda au cabinet de Boucherville en 1892. Après quatre ans d’administra- tion, ie premier ministre Taillon céda sa place à
; mourait trois ans plus tard empor-
histoire locale ou petite histoire, légen- des racontées par nos vieux, les belles histoires vraies de nos pionniers, collec- 4 : tions de timbres, etc. Autant de points qui ne manque pas d'attrait, et nous sommes certains que celui-ci ou celui- | là saura se gagner la faveur de cha- cun de nous. : &R OK # |
Demain, lundi, nous commençons nos | examens du Cours classique. Nous avons | recueilli cinq sous de chaque élève: ce! qui va nous permettre d’avoir une mes-:
des examens. Voilà au moins un cinq!
A l’époque des examens, nous ne. pouvons pas fêter la Saint-Jean-Bap- tiste comme nous le voudrions. Tout:
JUNIQRAT SAINT-JEAN
Lundi dernier, nous avions parmi nous un Oblat de renom, le R.P. D. Poulet, Président de la Société Bibli- que d'Amérique. Il a su nous entrete- nir très agréablement de son séjour passé en Palestine, n'omettant ni les
se, avec deux bonnes heures d'étude au!
sermon l’avant-midi; l'après-midi, com- I
explications bibliques qui nous aident ‘avons consenti à monter la garde “à sais où elle est.
à comprendre les comparaisons de l'E- l& queue leu leu” sur la Jasper, atten- vangile, ni les aventures qui sont très dant notre tour d'entrer à fréquentes dans les pays d'Orient. Nos. vue “Snow White”.
applaudissements lui ont dit toute no-: pris dans le ravin.
Le souper s'est:
} + + + : . i Nous avons beaucoup apprécié 21
À leur dernière réunion, nos grands | Poudre aux yeux”, interprétée par des ont discuté l'opportunité d'organiser un amateurs de Saint-Joachim, dimanche |
se dite à nos intentions chaque jour | tambour?
de méme, nous avons eu congé de clas- objet, est-il perdu?
moins. Nous avons eu grand’messe avec /fais-tu cette question”? me ja température ne semblait pas vou- jciseaux, je viens de la laisser tomber. loir permettre les jeux extérieure, nous dans le puits. Elle n'est pas perdue: tu: la célèbre sur l'Evangile de la Samaritaine.
ipris si cet Evangile est long. .. tre appréciation. E % % lbliez pas que c’est une femme qui parle. :
billet pour lui, et montrant l'enfant au percepteur dit:
—Il n'a pas encore 4 ans.
On sait qu'à cet âge on ne paie pas ‘dans les voitures publiques pour les enfants. Très bien, dit le percepteur.
Au bout de quelques minutes, profi- tant du moment où le malheureux re- iceveur est très occupé, l'écrivain, qui a i k Æ. *%
Î Que faire? . Maman.—Si tu es Sage tu iras au veux-tu m'acheter Un|ciel, et si tu es méchant tu iras en enfer.
Rémi.—Alors qu'est-ce qu'il faut faire Le papa.—Oh! non, tu feras trop de! ‘pour aller au cinéma?
Pour rire
Œ
Le tambour Jean.—Papa,
Tout l'auditoire fond en larmes Jeune ergoteur Un paysan, appuyé contre un pilier
Maman, quand on sait où est un de l'église est le seul qui demeure indif-
iférent.
—Non, mon chéri. Mais pourquoi me‘ Pourquoi ne pleures-tu pas comme
lleS autres, lui demande-t-on.
—C'est parce que, ta belle paire del —-Moï? je ne suis pas de la paroisse.
sous bien placé et qui portera intérét bruit avec dans la maison. ; + & # composé pour le moins (dit en langage | Jean —Oh! non papa, je ne te déran- | Sermon d'homme). igerai pas, je te promets de ne RER Le curé prêche sur les peines de æ + + AE que lorsque tu dormiras. il'enfer. k + * | À
5 Éd Ces langues. . .!
tiré sa montre, fait des Signes désespé- Un prédicateur préchait à Londres. ‘rés. Finalemnt l'employé du service ac- Icours à Jui: —Mes frères, dit-il, ne soyez pas sur- —Qu’y a-t-il?. . . on n'aura donc ja- N'ou- Mais la paix avec vous!
Alors, notre écrivain, placidement de dire: ee —Mon fils vient d'avoir ses quatre
Encore les originaux ans Veuillez me donner un billet pour Tout le monde sait que les savants. “lui.
HO %k %
concours de vacances qui canaliserait | après-midi. 11 fallait que ce fut bien ‘sont fort originaux. Un écrivain de re-!
nos énergies aux heures de loisir. Car: intéressant pour que pas un mot ne soit nom, prenant j’autobus avec son fils!
en vacances, s’il faut se reposer, il ne |sorti des lèvres de celui-ci ou de celui-|sur le point d'avoir 4 ans, achète un! M. King a acheté son habit
faut pas étre fainéant: on se repose !là! Le soir, la deuxième équipe des d'un travail par un autre travail moins |grands, à la balle-au-camp, s’est fait
absorbant. Un comité est chargé d'’é- LES mincement par l’équipe de Ville- | siècles de foi et de constance dans les: neuve, pendant que nos petits battaient | traditions de nos pères.
tudier les différentes matières sur les- quelles le concours devrait porter: pho- tographie, dessin, découpage, construc-
ceux de l’école Saint-Edmond. Nos
en 1942
Vancouver. — La Commission des Que nos milieux : | Prix surveille même les agissements du
Î
on de l'Ouest canadien, pour ta | premier ministre King. moyens, dans la ligue de la Cité, ne! pblupart formés par des colons de nos:
M. F.-A. McGregor, d'Ottawa, chargé
‘tions en miniature, récits de voyages, |savent que gagner jusqu'à date. ‘beaux centres de la Province-Mère re- de la mise en vigueur des règlements,
PROADIRE. le vieux Québec et gardent ia dit ici qu'il avait questionné M. King HiniAet le dépôt deux fois sacrés de notre ; jrécemment à Ottawa pour vérifier des ‘langue et de notre religion. Ici encore :rumeurs que le premier ministre serait
|Vinstitutrice canadienne-française a un | apparu portant un habit à deux rangs Si l'histoire politique de la province : champ magnifique pour un travail.de boutons.
de Québec n ‘offre rien de à SON bienfaisant et durable. M. King avait l’habit, de fait—mais il développement religieux à l’époque dont | FIDELIS. l'avait acheté il y a trois ans avant que nous parlons est en pleine floraison et! (Bulletin de la Ligue ja confection de tels modèles fut pro-
est des plus consolants. En voici un} des Institutrices). Pibée «hole éngrénen le nue aperçu: “C'est là que, dans les belles |
familles patriarcales, la foi et la piété | En 1909, M. Bourassa, passant äans [sont demeurées le plus intégrales; c'est |
Après trois ans de vie active, le mi- Conclusion nistère libéral changea de cheï. M. Siméon Parent abandonna ie pouvoir, et M. le gouverneur Jetté confia à M. Lomer Gouin le soin de former uu troi- sième ministère libéral M. Leblanc. nommé depuis gouverneur, était slors chef de l'opposition.
de Mercier. Mercier avait donné aux phalanges libérales de cette province une orientation quelque peu, dirons-
M. Flynn pour entrer dans! il'arène fédérale à la politique provin- le gouvernement de sir Charles Tupper. {ciale, fut pour le parti libéral un adver- La vague libérale qui passa Sur le pays (saire sérieux. Le chef nationaliste, aprés en 1896 emporta par répercussion le lune campagne de tribune et de presse
là que, enveloppés du verbe français, les | traditions de charité et de zèle se sont conservées dans leur pureté; c’est là que | s'est cimentée la plus étroite alliance |
M Dimanche, 2 juillet
* Emissions françaises et bilingues pour RE la semaine du 2 au 8 juillet 1944, à CBK, M Watrous.
É ©h30 am. Les Yeux sur l'Eurobe, une revue des journaux clandestins des pays occupés.
F 9h45 am. Le Quart d'Heure de la Bonne. Chanson, émission de folklore. mettant en vedette les chansons d’Al-
M 10h00 p.m. “Les Hommes Traqués” VET- sion françaises de “Paris Under- ground”, d'Etta Shiber.
‘somme de $400,000 pour indemniser les
nous, nationaliste, qui lui aida grande- ment à gagner l'électorat au program- me libéral.
gouvernement conservateur en 1897. Gouvernement 1897-1925 Lèés libéraux arrivaient au pouvoir a- vec un programme de réformes fort
. Mercier fit voter-à la législature une
Pères Jésuites de la confiscation dejle Conseil Législatif dont presque tous
leurs biens par le gouvernement après [les membres étaint conservateurs; mais :
la conquête. Quelques politiciens an- lil fallait amender la constitution fédé- ! glais prétendirent forcer le pouvoir cen- rale et cette difficulté empêcha la réali- tral à désavouer la loi d'indemnité, mais sation de ce que l'on s'était tant pro- 18 députés seulement sur 180 PE d'accomplir. Le cabinet Maïchand
pour le désaveu. Il semblait que le gou- /Commandait une forte majorité dans la
ae vert Viau. Au programme “L'Echo”, “La |vernement libéral était bien établi lors- | Chambre basse et reporta sur d'autres MA Vieille église”, “L'Angélus de la mer” et DRE Le Crédo du paysan”.
que l'affaire de la Baie des Chaleurs sujets son activité. Il fit approuver par vint le renverser. On porta des accusa- jia Chambre la création d'un :ninistre tions de péculat au sujet de la cons- ide l'instruction publique. M. Robideux, truction d'un chemin de fer dans Ia [nommé à ce poste, n'y demeura que 36
chargé. I1 fut d’abord question d'abolir !
jentreprise contre la colonisation du [entre l'élément civil et religieux. Tout | igouvernement Gouin, se faisait élire [le long du Saint-Laurent, dans les su-! dans Saint-Jacques et Saint-Hyacinthe |perbes paroisses qui le jalonnent de contre - le premier--ministre lui-même. |lieue en-lieue, on respire une atmosphè- Jean Prévost, alors ministre de la colc- re de christianisme sincère, intense et Inisation, se retira du ministère, passa | sereine. L'âme qui s’épanouit sous cette (aux rationalistes, et se fit l'adversaire linfluence ne peut ne pas s'ouvrir aux du gouvernement. Pour le moment le nobles pensées et aux sentiments géné- nationalisme eut quelque emprise sur |reux. Harmonie dans les relations d’E- l'électorat, mais le parti libéral reprit Iglise à Etat, dévouement sincère de part ; bientôt son influence. let d'autre pour les intérêts du peuple,‘ oi et discipline de ce même peuple, !
Le gouvernement Taschereau c'est assez pour mettre le bonheur dans!
En 1921, M. Gouin passa dans l'arène ; {a province et pour en faire, par éxcel-: fédérale et M. Alexandre Taschereau |ience, la terre de Ia liberté où les belles prit la direction du pouvoir. Aux élec- |initiatives peuvent aisément lever, et | tions de février, en 1923, le parti libéral [een les oeuvres doivent naturellement fut maintenu au pouvoir alors que le ,rayonner au loin.” (Précis d'histoire du :
CROQUETTES “MAGIC’ AU CARAMEL
2 tasses farine tamisée 4 ©. à thé sel 14 tasse lait
4 c. à soupe shortening l£ tasse cassonade 1 tasse amandes hachées ou raisins
4 c. à th£€ Poudre à Pâte ‘Magic?
1 œuf
j 1 [
Tamisez ensemble les ingrédients secs. Incorporez le shortening. Battez l'œuf dans une tasse-mesure et remplissez de lait pe Y puis ajoutez au pre- mier mélange. Abaissez à 14 de pouce d'épaisseur ct parsemez de cassonade et d'amandes. Roulez et tranchez à 1 pouce d'épaisseur. Cuisez à plat dans moules à muffins bien graissés, à four modéré (375°F.) environ 30 minutes, Donne 18 brioches.
lundi, 3 juillet
peuple, à
D2h15 pm.|Radio-jouranl et intermède . ; ; tira Sa confiance (8 mars 1891). Mer-:
; musical, AS 3h. 15 p.m. La Fiancée du Commando. |. MS 30 pm. ‘Un Homme et son Péché”, B roman de Claude-Henri Grignon. Ë 5h37 pm. Résumé des principales nou- velles de la journée. -
ER Mardi, 4 juillet
12h15 pm. Radio-journal et intermède
M musical. 2h45 pm. Récital de Montréal.
3h. 15 pm. La Fiancée du Commando.
‘4h30 pm. Causerie par R.-A. Benoit.
‘5h37 p.m. Résumé des principales nou-
velles de la journée.
fercredi, 5 juillet
d2h15 pm. Radio-journal et intermède musical.
3h. 15 pm. La Fiancée du Commando. 4h30 p.m. “Un Homme'et son Péché”, roman de Claude-Henri Grignon. E. h37 pm. Résumé des principales nou- | velles de la journée.
udi, 6 juillet |
D2h.15 pm. Radio-journal et intermède Musical.
Éh45 pm. Récital de Montréël.
Sh.15 pm. La Chanson Frangaises met- tra en vedette :les disques de Tino E Rossi. Au programme “Dans Je jar-
D” + mes rêves”, “Un jour je te di-
, “Chant d'emour de Tahiti” et nd 30 pm. Emission. Française. 60 p.m. Le Quatuor Alouette. - h.37 pm. Résumé des DEA eIDAIeS nou- elles de la journée. dredi, 7 juillet, 15 pm. Radio-joùrnal et | intermédé USical. : : 30 pm. “Un Homius et son Péché”, man de Claude-Henri Grignon. 37 Dm. Résumé des. pos nou- les de la puPAeSe ar ne red 8 juillet ns ! ‘30 a.m. Les Variétés Françaises. . --Radio-journel et intermède D ss Emission enfantine en était ne
pan. Ici Ton ‘chante.
Gaspésie. Le gouvernement Mercier se |heures; le Conseil législatif rejeta cette défendit mal de ces accusations et le à qui il en avait appelé, lui re- devait plus renouveler semblable dé-
mesure, et le gouvernement libéral ne
! marche.
parti conservateur, dirigé par M. Arthur ICanada). Espérons que des influences | Sauvé, s'assurait de nouveaux représen- |et des doctrines néfastes ne détruiront ! tants dans le district de Montréal. jamais ces trésors, accumulés par des
!
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+
. MERCREDI, LE 28 JUIN, 1944
M. le Docteur L.-0. Beauchemin visite la région de la Rivière-la-Paix
ité à défendre ses droits? Et ce sont -}ces nobles défenseurs de notre foi et troupe dramatique de Tangent presente Îde notre langue que nous saluons bien une pièce touchante en trois actes qui | profondément en vous, dignes visiteurs. fut très bien rendue. Elle vait POUT | puisque l'esprit engendre les grandes titre: “La Paix du Christ”. Les divers | jées, crée les mentalités fortes, il est rôles étaient répartis comme suit: lpien juste de dire que le journal est Jacques Boisson (M. Geo. Bouchard) ; | l'expression vivante de la pensée d'un François Ladance (M. Ern. Portelance) ; | peuple. Aussi, ‘c'est de fout coeur que Louis Chrétien (M. Paul Bouchard); nous acclamons en vous, Révérend Pè- Gälbert Chrétien (M. J.-L. Thibault); |, 2 dévoué rédacteur de notre heb- René Ladance (M. Lucien Trudelle); | à iadaire. .
Piurents: MM. Erilien TES et] La force de notre groupe réside enco- AnANe PIONEER Jane : re dans cette puissante organisation Le directeur de Ia troupe était M. Tho-| u'est l'Association Canadienne Fran-
as Lessard iq # ; ‘eaise de l'Alberta qui a, chez-nous, cen-
(Suite de la page 1)
CERNREE 3e 1 MOSMAEE RUES re ksl,. et morales uni toutes les volontés. ÉIEVER Re 1eenIe: = no Qu PE Or l'a vue partout active influente aux des allocutfions furént prononcées par. M. Sicotte, le R.P. Breton, M. le Doc-! teur Beauchemin et le R.P. Parent.
: vise Éies Ken écial |personne, Monsieur le Président géné- La journée de lundi fut plus spéti#ié" Ge j2 pénir et de lui souhaiter la
ne Re an ae 7 | fécondité nécessaire pour réaliser la . sd de. ; Volonté divine sur l'élément canadien- et Tangent, to s À : ; En Soeurs de Ste-Croix. Ce fut [7 775RS HEN GORE DFONREE
l'occasion de mettre en horneur la! L'Avant-Garde, ce bataillon d'élite de chanson française. De plus, à Donnelly,|la jeunesse montante, n'est-elle pas où ji'Avant-garde Belhumeur terminait née de l’Association Canadienne Fran- son 12e congrès, les élèves présentérent içaise de l'Alberta? Oui, Monsieur le l'adresse suivante à nos visiteurs de Président, et c’est un autre droit que l'extérieur. jvous avez à notre admiration et à no- itre gratitude, nous, qui avons, à cette lécole de patriotisme, puisé la fierté de inos origines, le respect de nos tradi- tions, l'amour de notre langue et la
Adresse Au Révérend Père Breton, OM.
Rédacteur de la Survivance, et à M. le Dr L.-O. Beauchemin,
Président général de l’'ACF.A. Distingués visiteurs,
Jl y a à peine un mois, la jeunesse canadienne-française se ralliait au- tour du drapeau pour fêter la Dollard. Hier, on vit, non plus seulement une jeunesse debout, mais tout un peuple s'unir à notre mère la sainte Eglise, pour chanter les gloires de son saint pa- tron, saint Jean-Baptiste. Puis, au len- demain .de cette grande réunion de fa- mille à Faïher, voilà que la bonne Pro- vidence étend sa délicatesse coutumière jusque chez nous en favorisant cette heureuse rencontre qui nous permet de prendre contact avéc nos chefs d'Ed- monton. Cette première visite dans no- tre modeste paroisse sera pour nous, avant-gardistes, un précieux encoura-
|
|
3
| |
Vendredi, le 23 juin, avait lieu le ifestival scolaire de notre région.
Les activités: orchestres rythmiques, chants mimés, choeurs, duos et trios, furent exécutés à la salle académique de l'Ecole. Les juges furent M. l’inspec-
nue d'Edmonton pour cette circonstan- 4 Ice.
Rév. Soeur Saint-Daniel,
| |
gement à poursuivre avec plus d'ar- deur, l'idéal qu'on ne cesse de présenter à nos jeunes intelligences, celui de gar- der intact l'héritage légué par les an- . cêtres, Qu'est-ce à dire, pour nous que la Providence a détachés à dessein, du berceau canadien-français, du vieux Québec, sinon que nous avons un passé à étudier, une mission à remplir et un avenir à préparer. Ce qui fait la force d’une race, n’est- ce pas son âme, son esprit? Ce qui as- sure sa survie, n'est-ce pas sa ténaci-
Le Saint Evangile Y.
La Visitation de la B.
|
EVANGILE
(S. Luc, chap. 1, v. 39 à 47)
En ce temps-là, Marie, s'étant mise en chemin, aïla en grande hâte au pays des montagnes, dans une ville de 1a tri- bu de Juda, et, étant entrée dans la maison de Zacharie, elle salua Elisa- beth, Aussitôt qu’Elisabeth eut entendu la voix de Marie qui la-saluait, Son en- fant tressaillit dans son sein; elle fut remplie du Saint-Esprit, et, élevant la voix, elle s'écria: Vous êtes bénie entre toutes les femmes, et le fruit de vos entrailles est béni: et d’où me vient ce bonheur, que la Mère de mon Sei- gneur daigne venir à moi? car votre voix n’a pas plus tôt frappé mes oreil- les quand vous m'avez saluée, que mon enfant a. tressailli de joie dans mon sein. Vous êtes heureuse d'avoir cru, car tout ce qui vous a été annoncé de la part du Seigneur s’accomplira. Alors Marie dit ces paroles: Mon âme glori- fie le Seigneur, et mon esprit est ravi de joie en Dieu mon Sauveur.
REFLEXIONS
Heureuse la maison de Zacharie, qui fut témoin d’un si doux entretien et de si touchants mystères! Pour nous, adorons Jésus encore caché dans le sein de sa mère. 11 se tait, il est sans mouve- ment; et c’est lui qui opère tout. Il agit, et sur Elisabeth, qu'il remplit du Saint- Esprit, et sur Jean, que sa présence fait tressaillir et sanctifie, et sur Marie, à qui il inspire son sublime cantique. Voïlà comment sa grâce opère secrèête- ment sur les âmes, Dans celles de qui!
Tr rm mm
d'art dramatique à l'Ecole Saint-Paul et
sincérité de nos convictions:
les heures’ laborieuses - de ‘notre 12e Congrès; se termineront'sur cette page
à
_ La. Survivance .
Nos acti- Les futures grandes. routes La semaine sociale d'Ottawa vités avant-gardistes, commencées dans |. : ; ;
aériennes
ie
lumineuse où:s’inscrira le récit de VO-| washington. — Après une année d'é- tre passage parmi nous. Comment les ltude, le comité civil d’aéronautique a clore de façon plus digne, plus &lo- émis un rapport sur les routes interna-
rieuse?
‘itionales que les transports étatséuniens
Agréez donc, distingués visiteurs, | eyraient suivre après la guerre.
l'hommage respectueux et reconnais- | sant que vous offrent les membres de|- l'Avant-Garde Belhumeur, au nom de |draient au
'aprés les plans, ces routes s'éten- tour du globe et toucheraient
la paroisse de Donnelly et de tous les {chaque pays importanis, y compris le Franco-Albertains du district.de la Ri- |voyage New-York-Le Caire via Londres,
vière-la-Paix..
Ce 26 juin 1944, Donnelly, Alberta. Tangent visité,
La réception à la Rivière-la-Paix se
président général de l’A.CF.A. avait
termina par une visite à Tangent, Le!
Berlin, Prague, Vienne et Istamboul. Une autre encore se rendrait de New-
| York à Calcuta, passant à Paris, dans |thur Caron, O.M.I, vice*recteur de l'U-
la -Suisse, Rome, Athènes, Le Caire, Basra et Karachi.
. Une autre encore se rendrait de New- York à Terre-Neuve ou au Labrador,
Fe ; té du tenu à se rendre dans cette paroisse ensuite au Groenland et en Islande, Cette soirée fut agrémentée par Qi ie toutes les énergies intellectuel- naissante, qui fut autrefois durement | puis se dirigerait vers Oslo, Stockholm,
éprouvée mais qui a pris ces dernières ;
Helsinki, Leningrad, Moscou, Téhéran
lannées. un bel élan vers le progrès et jet Basra.
i
de berceau à religieuse. ;
Lundi soir, au terme d'un bien rempli, nos visiteurs nous quit- taient émerveillés et émus de ce qu'ils avaient pu constater dans ces rencon- tres fraternelles.
Au Docteur Beauchemin et au REP. Breton nos remerciements pour leur! bienfaisante visite: et nous leur sou- haitons de revenir nous visiter. La Rivière-la-Paix saura leur réserver, comme à tous, un chaleureux accueil.
‘ | Un témoin.
une petite communauté
Un festival scolaire à Saint-Paul
suggestions qui nous aideront à chanter avec toujours plus de perfection.
La Rév. Soeur Saint-Daniel nous fit une appréciation du drame en général, ainsi que des premières pièces jouées au cours de la journée. M. Duteau nous
teur Sylvestre de Bonnyville et la Rév.|présenta une critique intéressante des Soeur Saint-Paulin, ex-principale, ve- |autres drames.
A la séance du soir, M. Joseph Du- fand, un de nos spécialistes en culture
Les drames et les choeurs parlés se | physique, nous fit un intéressant com- déroulèrent à la salle paroissiale. La |mentaire des exercices physiques qu’il professeur avait jugés dans l'après-midi.
Notre toujours si dévoué Père Curé
M. Paul Dufeau, vice-principal, en fu- nous exprima sa joie de voir groupée
rent les juges. dans la salle paroissiale cette jeunesse Une magnifique exposition scolaire | dont il est le Père spirituel et pour la-
nous fit apprécier. le travail "exécuté ' quelle il désire le plus grand bien.
dans nos écoles rurales comme à l'E-| 14 jinspecteur R. Racette, de Saint- cole Saint-Paul. Elle fit comprendre pau], se dit très heureux des résultats aux jeunes que d’autres élèves, dans des | Ge ja journée. Un festival scolaire, sans écoles à quelques milles distantes de la |{-ophée, ni coupe, ni diplôme, mais ba- leur, se livraient avec la même ardeur sé sur le travail de collaboration, fut et le même enthousiasme qu'eux à leurs :suivi avec beaucoup d'intérêt de tout études, afin de mieux se préparer à ré-|], monde: cela prouve qu'on estime
heures difficiles de notre vie nationa- ÎJa prospérité. Eglise. pensionnat, école,! Le porte-parole qui a donné cette le. Aussi comme nous sommes heureux, [caisse populaire, organisations de tous |nouvelle à une conférence de presse 2 jen ce moment de l’acclamer en votre genres se rencontrent à Tangent. On y dit que ces essais dépendent de la per- [de la R.A.F, ont transporté plus de mille
voit même la maisonnette qui a servi mission que donneront iles pays de Se | 0IeSSeS en
servir de leurs territoires.
Le Service sélectif et la pénurie de . main-d'oeuvre
Toronto. — Des mesures plus sévères devront être prises quant à l'emploi des écoliers et des femmes mariées, car c’est le seul moyen d'augmenter la popula- tion ouvrière du Canada, à dit M. Ar- thu: MacNamara, directeur du Service sélectif national.
M. MacNamara, dans un discours des- tiné à la réunion annuelle de l’associa- tion des manufacturiers, a révélé que le Canada est acculé à la plus grande crise de main-d'oeuvre à laquelle il ait eu à faire face. Elle atteindra probablement son paroxysme en octobre.
Au ler décembre 1943, a-t-il dit, 57% de la population canadienne, de 14 ans
Beaux élans de foi
Après le général Eisenhower qui don- na le signal en annonçant l'invasion, ce fut M. King qui implora la Providence. Puis Sa Majesté le Roi, avec une émo- tion évidente et une ferveur communi- cative, convia son peuple à l’oraison. Hier soir, pas moins de cent millions de personnes, estime-t-on, formulaient une prière composée spécialement par Roosevelt et qu'il récita lui-même à la radio. ©
Sa Majesté le Roi a prononcé une pa-
REP RE EE SE SR RE Re
| Gor
‘La prochaine Semaine sociale qui se tiendra dans la capitale fédérale, du 28 septembre au: ler octobre, et exposera un programme de reconstruction d'a- près-guerre, basé sur les directives pon- tificales, constituera l’une des plus im- {portantes des vingt et une Semaines te- inues. jusqu'ici, Des conférenciers de haute valeur traiteront les différents aspects du sujet, Nos trois grandes Uni- versités catholiques participeront à cet enseignement. Le programme contient les noms de Mgr Cyrille Gagnon, rec- teur de l'Université Laval, du R.P. Ar-
Les 3 et 4 juillet l'Association d'E- ducation des Canadiens français du Manitoba tiendra dan$ la salle acadé- mique du Collège de St-Boniface son 15ème Congrès annuel. Les assises dé- buteront par la célébration de la sainte Messe dans la chapelle du Collège à 9h. par S. Exc. Mgr Georges Cabana, ar- chevêque condjuteur de St-Boniface. Immédiatement après, les délégués des fcercies locaux se rendront dans la salle académique où l'on procédera à la vé- rification de leurs lettres de créance. M. O. Pelletier, président du Cercle lo- cal de St-Boniface, souhaitera la bien- lvenue aux congresssistes. Ensuite les comités de Nomination et de Résolu- tions seront constitués. Lie président gé- inéral de l'Association d'Education, M. J.-A. Marion, présentera aux délégués le rapport des activités de l'Exécutif durant les deux années qui se sont é- coulées depuis la tenue du dernier Con- grès général en 1942. L'étude des amen- dements à la Constitution clôturera la séance de l’'avant-midi.
| Après-midi Le rapport du Comité du F'onctionne-
!
niversité d'Ottawa, et de M. Maximi- jien Caron, professeur de âroit à l'U- niversité de Montréal. En outre, les éanres auront lieu’ à l’Université d'Ot- ltawa, gracieusement mise à la disposi- tion des Semaines par son recteur, le R.P. Philippe Cornellier, O.ML ESP.
[ jrs Londres. — Les avions de transport |
Angleterre des plages de Normandie, durant la semaine dernière.
3 ‘
On ne proëuira pas de sitôt pour les civils
!
et au-dessus, étaient dans les forces: armées ou employés; le pourcentage en | est maintenant de 62%.
‘Nous aurons une augmentation de 573% en 1944 et nous n’arriverons pas si nous ne prenons de plus sévères me- sures relatives aux femmes mariées et aux écoliers, a-t-il dit.
“Je ne suis pas aveugle au fait que l'industrie a accompli de grandes cho- ses depuis 1939, mais nous pouvons fai- ire encore plus et, à cause de la crise de main-d'oeuvre, nous serons de court vers octobre, nous devons faire plus que jamais”.
Le 2 juin, on avait besoïn de 134,117 hommes pour des situations vacantes Îtres. autres que la culture et le chiffre mon-| Les matériaux dont. on est à court te sans cesse, dit le directeur du service |sont, entre autres, l'acier, le cuivre, le sélectif. I1 y avait en plus 67,323 places joe le caoutchouc, le charbon et l'é- pour les femmes. En plus encore, on a \tain. On peut trouver de plus grandes besoin de 98,000 hommes dans les for- Masne d'aluminium, de plomb, de ces armées en 1944. Imagnésium, de nickel, de zinc et de bois
Le directeur a ensuite demandé. une |de construction, mais pas toujours suf- collaboration étroite entre patrons et |fisamment pour permettre à tous de employés. s'en procurer à volonté.
De nouvelles demandes d'acier, ainsi que d’autres facteurs, ont nécessité un resserrement des contrôles de la cons- lépuction, et des restrictions plus sévè- res sont mises en vigueur sur presque tous les genres d'édifices. Les charpen- tes d'acier ne seront plus autorisées à moins qu’elles ne soient immédiatement essentielles à l'effort de guerre. dit M.
Toronto, — Ii est probable que la pro- duction de marchandises pour civils dont on n’a pas un besoin immédiat soit reprise bientôt, a dit M. J.-G. God- soe, président de la commission de Con- trôle des industries de guerre et coordi- inateur des contrôles du ministère des Munitions.
Dans. une revue complète de la si- tuation des approvisionnements au Ca- nada, donnée dans un discours devant l’'Associtation des manufacturiers cana- idiens, M. Godsoe dit que malgré la quantité plus grande de certaines ma- tières, on reste à court de nombre d’au-
Notre poisson dans les régions libérées :
Ottawa. — L'hon. Ernest Bertrand, ministre des pêcheries, annonce qu’on est à prendre des mesures pour qu'à
grès de l'Association d'Education u Manitoba
ole que nous devons plus spécialement role q d s D spécialement , Godsos.
soudre les problèmes qui les attendent}, 1}, éducation en général que la vaine
dans la vie.
À 4h30, parents, professeurs et en- fants se réunirent nombreux à la salle paroissiale pour entendre les critiques constructives des juges. La Rév. Soeur Saint-Paulin, dont le retour parmi nous fut longuement et chaleurseusement applaudi, nous dit sa joie de revoir pa- rents et élèves,ret son bonheur d’avoir à juger le chant, cet art qu’elle préfère parce qu'il met du soleil dans nos vies.
M. j'inspecteur Sylvestre offrit d'e- |
bord à M. l'inspecteur Racette des féli- citations pour son personnel enseignant qui sut si bien coopérer avec lui et assu-
|
Lt
gloire attachée à des prix.
La jeunesse étudiante de St-Paul est heureuse de remercier notre dévoué Sur- intendant, M. Racette, M. Jean Lan- glois, le généreux et bienveillant secré- taire de la Grande Division, M. Robert, président du festival, qui s'est donné sans compter—et avec quel savoir-faire pour que ce festival fût une vraie fé- pour tous les élèves; les dames qui ont servi le diner et le souper aux quelques 300 élèves venus de l'extérieur.
Ce 23 juin 1944 restera longtemps :gravé dans toutes les mémoires comme
retenir. Ne demandons pas à Dieu de
faire NOTRE volonté, conseilla le Sou- |
verain; mais demandons-lui de faire la SIENNE.
Voilà comment nous avons appris à prier. Le moyen le plus efficace d’obte- nir ce que nous sollicitons du Ciel c’est de commencer par faire la volonté di- vine. Cela signifie que nous commen- çons par observer ses commandements. Si les peuples et ceux quiles gouver- nent ne transgressaient pas le décalo- gue, il n’y aurait jamais de punitions collectives telle que la guerre. Qu'un Roi proclame cette vérité, cela mérite assurément d’être souligné.
rer le succès de ce festival scolaire. jun jour de joie et de grande valeur| Au reste, le président des Etats-Unis
nous donnà ensuite de très précieuses
‘éducative.
Paroles de Son Em. le Cardinal Villeneuve
Québec. — Plus de quarante mille tion de paix. Je suis doux et humble cette paix véritablé
hommes ont.pris part à la grande pro-|de coeur. C'est de là que vient la paix.
cession qui précéda le salut du Saint- Sacrement à l'issue de la fête du Sa- cré-Coeur. C’est son éminence le Car-
| |
C'est du coeur de Jésus que vient la paix du monde. Voilà la grande’ vérité que Pie XIE
dinal qui portait le Saint-Sacrement et | n'a cessé de rappeler aux grands et aux
le R.P. Victor Iæelièvre, O.MI, connu dans tout le pays comme l’'apôtre du Sacré-Coeur, a dirigé ces cérémonies. Voici un résumé des paroles du Caàrdi- nal: “Cette rumeur de vos acclama- tions me console de certaines clameurs que j'ai cru entendre quelques fois et qui ne se dirigeaient pas vers le ciel, qui n'étaient pas des cris d'amour, des cris de charité. Ce soir, c’est Québec. C’est le vrai Québec, le Québec croyant, le, Québec pratiquant, le Québec fidèle qui me regarde et en qui je vois la clarté même de notre Seigneur celle qu’il a mise dans le coeur des justes. Notre cérémonie de ce soir doit être avant tout, et elle l’est réellement, une manifestation -pour la libération de Ro-
petits. Prenons garde que ce ne soit que les gouvernements qui travaillent à la paix sociale. Ils en ont le devoir et je suis heureux de constater qu’ils en ont aussi le sentiment. Mais ça vous. appartient aussi à tous. C'est dans la mesure où nous serons sincèrement .et
définitivement fidèles au Coeur de Jé- |
sus, doux et humble de coeur, que nous travaillerons à cette paix sociale. C'est votre serment et nous allons l'expri- mer en le criant de tous nos coeurs au Coeur de Jésus et au Souverain Pon- tife, le Vicaire de Jésus-Christ sur ter- re. Dites avec moi: “Coeur de Jésus, donnez-nous la victoire par la paix en nos âmes et par notre amour pour vous”, “Vive Pie XII”, “Vive le Pape” de la
il approche, il excite un cri d’étonne- :me et la liberté du Souverain Pontife.|victoire chrétienne par la justice et la | ment, d’humble reconnaissance pour ses |Si l'on cherche quelque miracle public | charité”. ; ï
vontés: Et d’où me vient ce bonheur? |au cours de ces années de guerre, il en
Dans celles qu'il attire à lui, il produit lest un manifeste qüi éclate aux yeux
de saints transports, de joyeux tressail- Idu monde entier. C’est que ce blanc
lements. Dans celles enfin qu'il possède ‘vieillard qu'est Pie XII, entouré de!
tout entières, il répand un calme, une quelques douzaines de gardes, ait cepen- paix ineffable, qui exalte et-ravit les dant vaincu les armées les plus puis- sens, — C’est par votre entremise, ô-santes parce qu'il a parlé avec force et Marie, que Jésus opère ces merveilles: iparce qu'il a parlé avec vérité. ‘Consta- daignez.me visiter malgré ma bassesse. ‘tons ce miracle et soyons fidèles au Pa- Oh! si votre voix bénie. frappait mes pe..ll est notre: chef: C’est lui que nous oreilles,.comme mon pauvre coeur tres- ldevons ‘entendre, c'est lui que nous de- saillirait de joie! Oui, je vous exalterai vons suivre. Pour répondre à ces direc- au-dessus de toutes les femmes, et mon tives du.chef de la Chrétienté,. que âme gloïifiera le Seigneur, parce qu'il notre manifestation. en l'honneur du a fait en vous de grandes choses. Divin Coeur sont aussi une manifesta-
+ 1 #
Les treize malades se remettent
‘Saint-Jean. — On rapporte: que 18|
condition de la plupart de 13 hommes qui ont été transportés à l'hôpital après avoir bu de l'alcool méthylique, est meilleure. Treize autres — dont une femme — sont décédés récemment après lavoir .bu cet alcool qui avait disparu
‘d'approvisionnements de la Croix-Rou-
\ge destinés à outre-mer.
|
& parlé un peu dans le même sens. Il a
! fait une allusion très heureuse à la paix,
précisant que les Alliés veulent une
paix véritable. Puisse-t-on comprendre
qué le Pape est l’homme le mieux placé
pour définir les conditions de base de & recherchée.
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même la production canadienne de 1944, quinze millions de livres de conserves de poisson en paillettes, maquereau, ha- reng et sardine, puissent étre acquises
pour servir à des fins de secours dans les régions libérées de la domination de l’Axe. Dans les provinces atlantiques, on compte que les achats consisteront surtout en conserves de poisson en pail- ‘lettes tels que la morue, l’aiglefin, etc. et en conserves de maquereau, et, dans la Colombie-Britannique, en conserves de hareng.
Les aumôniers catholiques accompa- gnant les troupes canadiennes en Ita- lie disent que le clergé italien a très à coeur de leur rendre service: aussi les arrangements pour la messe et les dévotions spéciales ont-ils été pris avec la -plus grande facilité.
“Nul fabricant de conserves, qui offri- ; A Messine, l’archevêque, Mgr Paino,
ra du poisson ne répondant pas aux règles de l'inspection de contrôle ali- |a offert de prendre toutes les disposi- mentaire”, ajoute le ministre, “n'a be- [tions utiles pour une messe militaire de soin de-s’attendre à en faire la vente. {toute la garnison dans l’une des quel- Ses produits lui resteront simplement à |ques églises qui n'avaient pas été dé-
charge”. L'examen sera pratiqué par le : truites et de célébrer la messe lui-même.
personnel des laboratoires d'inspection | A deux ou trois autres endroits, des de contrôle alimentaire des conserves de | prêtres italiens sont à la disposition des poisson que .le ministère dirige sur les|troupes pour entendre les confessions deux côtes. [E anglais et en français.
travail,
250 | 30e
HAN
No
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ment Scolaire a été préparé par M y. C. Fournier, docteur en pédagogie, et président du -Comité. M. Fournier pré. sentera son rapport dès l'ouverture de la séance de l'après-midi. Les deux vi. siteurs des écoles, M. l’abbé Léo Bla et le R.P. F. Faure, s.j., liront ensuite les rapports qu'ils ont rédigés sur ja visite des écoles françaises de le pro. vince.
A la séance du soir qui sera tenue à8 heures, M. J.-A. Pambrun, échevin de ja ville de St-Boniface et membre de l'exs cutif, fera rapport à l'assemblée des activités du comité d'Organisation dont il est président.
Les délégués auront ensuite l'hon. neur d'entendre M. A. Pouliot, prés. dent du Comité Permanent de la Sy. vivance Française en Amérique qui pro. noncera une causerie. Les représen. tants des Sociétés-soeurs prendront 6. galement ia parole,
Mardi 4 juillet
La séance de l'avant-midi sera con. sacrée à l'étude du rapport du comité des Nominations et aux affaires nouvel. les pour le bien de l’Association.
Après-midi Le rapport financier de l'Association sera lu et expliqué par le trésorier, M Prud'homme. Après l'élection de l'exécutif le comité des Résolutions pré. sentera son rapport.
| Son Exc. Mgr Georges Cabana tirera
les conclusions du Congrès. Le soir Mardi soir à 8 heures aura lieu ha séance de clôture du Congrès.
Rapport agricole du “Canadien National
Winnipeg. — Le rapport hebdom. daire du service d'agriculture du Can. dien National dit que les conditions de croissance sont excellentes dans les trois provinces des prairies. Des jour. nées chaudes ont été suivies de pluis : abondantes si bien que quelques dis. | tricts rapportent une précipitation au- dessus de la normale. Dans les régions sèches, de bonnes pluies sont tombées et les récoltes s’annoncent bien, Dans quelques autres. districts ‘il y a eu un surplus d'eau qui a causé des domma-: ges. Les vers blancs sont aussi actifs dans plusieurs régions éparses mal l'humidité dans le sol empêche qu'ik fassent -trop de dommages.
Dans la ‘vallée Okanagan, le temps est plus chaud et il y a eu de petits orages. La récolte de cerises sera un peu moins abondante et la récolte des pom- mes beaucoup moins abondante que l'an. dernier. La récolte des pêches et autres fruits à noyaux paraît normale.
Le clerge et la population sont sympalhi ques aux Canadiens en Htalie
La population italienne est toutausi- bien disposée que ses prêtres. L'auni- : nier catholique principal de le Premit- re Division canadienne écrit: “C'étah: lun encouragement pour nous de voir là. façon dont la population civile mani : festait du respect pour nos soldats tom- |bés en placants d’ignombrables fleurs : sur lesur tombes. . . |
“Un grand nombre de civils ont de ? mandé la permission de prendre sh. de ces tombes jusqu'à ce que les cos soient exhumés de leur lieu actuel de: repos sur le hord des routes pour ÉR enterrés dans un cimetière militair-
(The Univers:
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